Coutumes : Les Bulgares adorent faire la fête, et les occasions ne manquent jamais pour cela. Outre les fêtes religieuses et les jours fériés, il célèbrent avec ferveur tous les événements importants de la vie et de la famille, tels que les mariages, les anniversaires, les baptêmes, « les premiers pas » (d’un enfant), et les pendaisons de crémaillère.
Ils n’oublient jamais les fêtes liées au saint dont ils portent le nom (on célèbre ainsi les Aleksandar tous les 30 novembre, le jour de la St Aleksandar). Chaque année, le plupart des villages connaissent un jour de fête. Les habitants arrêtent alors de travailler pour manger, boire et entreprendre des activités ludiques (comme les courses à cheval et la lutte) ou traditionnelles, tel que la danse sur des charbons ardents (dans les villages reculés du parc national de Strandja). La Bulgarie reste une société conservatrice et traditionnelle. Le mode de vie rural n’a guère changé depuis un siècle. Il en va différemment dans les villes, tournées vers l’Europe et le mode de vie occidental.
Culture : La Bulgarie est un pays où l’Est et l’Ouest se rencontrent, où les cultures et les traditions sont toujours bien vivantes. Cela ne se remarque pas uniquement dans les nombreuses églises, monastères et musées dont la qualité architecturale et spirituelle est élevée, mais aussi au travers des festivals, de la musique, de la danse, des festivités saisonnières et des rites, et des opéras qui constituent une part essentielle de la Bulgarie d’aujourd’hui.
Les traditions bulgares sont perpétuées aussi par l’artisanat toujours pratiqué du cuivre, de la sculpture sur bois et de la céramique.
La musique, la danse et les nombreuses fêtes culturelles font toujours partie intégrante de la vie quotidienne en Bulgarie. Et si Sofia attire le visiteur grâce à son opéra, ses concerts et ses événements culturels, le folklore est encore très présent dans les campagnes et les collines, que ce soit l’un des célèbres festivals ou simplement l’atmosphère typique des restaurants locaux et des tavernes.
Architecture : La Bulgarie fut en son temps le territoire des Thraces, des Grecs et des Romains, et leur héritage culturel a continué de vivre longtemps après eux, tout comme la grandeur culturelle de Byzance et le charme exotique de l’art musulman. La place principale de Sofia, par exemple, contient une mosquée, une grande église orthodoxe et synagogue.
Le prise de la ville par les Turcs en 1382 marqua le début de cinq siècles de domination turque, sous laquelle la ville s’épanouit en tant que centre commercial. Malheureusement, très peu subsiste de cette tranche de l’histoire de la Bulgarie, sauf quelques mosquées.
Le déclin économique s’abattit sur la ville au cours du 19e siècle et, en 1878, lorsqu’à la libération les troupes russe mirent les Turcs en déroute, Sofia n’était rien de plus qu’un centre provincial. Cet événement déclencha la fondation d’un Etat bulgare indépendant.
La nation bulgare fut fondée aux 7e et 8e siècles lorsque les proto – bulgares, tribu nomade et belliqueuse d’Asie centrale, menèrent les tribus slaves dans le bassin inférieur du Danube à la conquête de l’Europe du sud-est. Bien que ces fondateurs de l’Etat bulgare trouvèrent les restes de l’héritage millénaire des Thraces, des Roumains et des Byzantins dans les terres de la péninsule balkanique, ils ne tardèrent pas à construire leurs propres bâtiments officiels et lieux de culte.
Le premier Empire bulgare, qui était chrétien orthodoxe, devint le centre de la culture et de la spiritualité slaves jusqu’au 11e siècle, lorsque l’Empire byzantin releva à nouveau la tête. A cette époque, la Bulgarie régnait sur de vastes territoires s’étendant de la mer Noire à l’Adriatique et des Carpates à l’Egée. Des quelques oeuvres de cette période, on apprend que le style pictural bulgare trouva ses origines aux 9e et 10e siècles et atteignit sa maturité entre le 12e et le 14e siècle.
Au 12e siècle, l’aristocratie locale s’affranchit de la mainmise de Constantinople et restaura les gloires passées sous la forme du Second Empire Bulgare. La croissance de l’Empire Ottoman au 14e siècle fit entrer la Bulgarie sous le joug turc pour 500 ans, toute réalisation antérieure étant anéantie. La conquête ottomane de la péninsule des Balkans et la soumission définitive de la Bulgarie à la domination ottomane en 1396 ont eu des conséquences radicales sur le développement futur du pays. Aucune liberté ne fut laissée à l’art et à l’architecture bulgares sous le joug ottoman, dès lors que l’Empire ottoman était loin d’être culturellement et économiquement viable.
Le vieux Plovdiv : Le grec lucien appelait Plovdiv « la plus grande et la plus belle de toutes les villes » de Thrace. Avec une population de 400.000 habitants, elle est la deuxième ville de Bulgarie tout en étant un centre commercial actif. La vieille ville incarne l’histoire longue et variée de Plovdiv. Les fortifications thraces utilisées par les maçons macédoniens et recouvertes de murs byzantins et de grands châteaux érigés durant la renaissance bulgare, dominent les mosquées ottomanes et les maisons des artisans de la ville basse. La vitrine de Plovdiv, ce sont les dizaines de maisons de style Renouveau National qui sont autant d’excellents exemples de l’apogée de ce style. Elles furent construites sur une pente, étage par étage en utilisant des fenêtres encadrées de poutres, résolvant intelligemment le problème du terrain disponible et la demande des marchands pour des espaces plus larges au 19e siècle.
Monastères : Les monastères, églises et couvents dispersés dans toute la Bulgarie rappellent en permanence le riche héritage du passé de la Bulgarie, héritage qui n’a pas de prix que ce soit en argent ou en spiritualité. Ces bastions de la religion recèlent de remarquables trésors, en matière architecturale comme en matière de beaux-arts, le plus souvent cachés dans de magnifiques paysages de montagnes restés intacts.
Festivals : Il y a trois festivals d’importance en Bulgarie, deux annuels et un troisième, le Grand Festival du Folklore de Koprivchtitza, qui se tient tous les cinq ans. Celui-ci est l’occasion du plus grand rassemblement de musiciens et chanteurs traditionnels. Il s’agit d’un mélange entre un festival pop et une foire médiévale. Ce festival a quelque chose d’unique : des milliers de musiciens et de chanteurs prenant leurs quartiers pour quelques jours dans les collines au-dessus du village pittoresque de Koprivchtitza. Rajoutez-y les échoppes colorées des marchands et les milliers de visiteurs qui viennent ici tous les cinq ans. On y joue de la musique bulgare comme elle était jouée aux temps passés, par les descendants de ceux qui l’ont initiée. C’est peut-être ainsi que l’on approche de l’authenticité. Des musiciens qui déambulent ou des solistes jouant seulement pour le plaisir de sens, formant des groupes improvisés avec d’autres musiciens ou laissant leur musique poindre des collines.
Le Festival international de Folklore de Burgas, qui se tient annuellement dans la seconde moitié du mois d’août, attire une pléiade d’artistes bulgares et internationaux.
Le Festival des Roses de Kazanluk se tient tous les ans, début juin. Purement local à l’origine, il s’est transformé en événement international. Non seulement les roses, principale industrie de Kazanluk, sont en fleur, mais la ville elle-même s’épanouit tandis que le visiteurs s’amusent au « Pique-nique de la Rose » mais aussi grâce à tous les divertissements propres à un festival folklorique avec ses costumes, chants et danses.
Musique, chants et danses : On ne peut oublier la première fois que l’on entend de la musique et des chants traditionnels bulgares. Le son émouvant et sublime des voix féminines chantant a capella le folklore traditionnel a déjà été immortalisé sur compact disque. L’origine de ces chants remonterait aux temps où les femmes célibataires se réunissaient le soir pour coudre, broder et échanger les rumeurs. Pour les Occidentaux connaissant déjà la musique bulgare, des noms comme Nadka Karadjova, Yanka Rupnika et Koyna Stojanova sont de parfaits exemples du style « gorge ouverte », ainsi qu’on le dénomme en Occident.
Comme tous les pays, la Bulgarie recèle une quantité de styles folkloriques, qu’il s’agisse de danses, de musique ou de chants, variant fortement selon les régions. Les lamentations des plaines thraces contrastent avec les mélodies douces et pures du nord-est.
Les danses traditionnelles, festives ou rituelles, diffèrent elles aussi de région en région, incarnées dans le nord-est par les danses lentes et truculentes de Dobroudja en opposition avec les mouvements légers et saccadés des habitants de Sofia, les Chopes.
La Bulgarie est un pays où l’Est et l’Ouest se rencontrent, où les cultures et les traditions sont toujours bien vivantes. Cela ne se remarque pas uniquement dans les nombreuses églises, monastères et musées dont la qualité architecturale et spirituelle est élevée, mais aussi au travers des festivals, de la musique, de la danse, des festivités saisonnières et des rites, et des opéras qui constituent une part essentielle de la Bulgarie d’aujourd’hui. Les traditions bulgares sont perpétuées aussi par l’artisanat toujours pratiqué du cuivre, de la sculpture sur bois et de la céramique.
La musique, la danse et les nombreuses fêtes culturelles font toujours partie intégrante de la vie quotidienne en Bulgarie. Et si Sofia attire le visiteur grâce à son opéra, ses concerts et ses événements culturels, le folklore est encore très présent dans les campagnes et les collines, que ce soit l’un des célèbres festivals ou simplement l’atmosphère typique des restaurants locaux et des tavernes.