Toute activité en Antarctique, notamment touristique, sportive, survols etc, comporte des risques élevés quant à la sécurité des personnes et à la protection de l’environnement, tenant au milieu hostile, aux conditions climatiques extrêmes, ainsi qu’à l’éloignement des côtes, et donc des centres de secours.
L’accroissement du tourisme en Antarctique augmente ces risques d’accident et de naufrage, d’autant plus que certains navires de grande capacité accueillent plusieurs milliers de passagers, rendant improbable une opération de sauvetage en cas de situation d’urgence.
Afin de limiter les risques quant à la sécurité des personnes, il est recommandé aux voyageurs avant leur départ en Antarctique, de :
- Consulter le site du ministère des affaires étrangères afin de prendre connaissance des conseils aux voyageurs de l’Antarctique à l’adresse suivante : cliquer ICI.
- Vérifier que l’opérateur touristique dispose d’une autorisation d’activité en Antarctique délivrée par l’une des Parties au traité de l’Antarctique (www.ats.aq). En France l’autorité compétente est le préfet des TAAF.
- Les opérateurs affiliés à IAATO (international Association of Antarctica Tour Operators) sont respectueux de ces règles, qui obéissent à une réglementation propre à cette association, conformément aux mesures édictées par la Réunion consultative du Traité de l’Antarctique.
- S’informer sur les conditions et modalités d’un rapatriement sanitaire dans la zone Antarctique auprès de l’organisateur du voyage ou la compagnie d’assurance dans le cas d’une assurance de rapatriement.
La réunion des Parties Consultatives au Traité sur l’Antarctique qui s’est tenue à New Delhi en mai 2007 a décidé à l’unanimité de décourager les débarquements en Antarctique pour les navires transportant plus de 500 personnes, de n’autoriser que les débarquements par groupe de 100 personnes maximum, qui devront être divisés en groupe de 20 personnes accompagnés d’un guide chacun.