Statut : République Présidentielle multipartite.
Président : Danilo Medina
Vice-Président : Margarita Cedeno de Fernandez.
Le pouvoir exécutif revient au président de la République, élu au suffrage universel pour quatre ans. Le président nomme le gouvernement et peut également proposer des projets de loi au congrès, composé d’une Chambre haute (Senado) de 32 membres et d’une Chambre basse (Cámara de Diputados) de 178 députés. Tous les parlementaires sont élus au suffrage universel pour quatre ans.
Le Parti dominicain était le seul parti légal entre 1930 et 1961, date à laquelle il a été dissous. De nouveaux partis ont alors été créés. Les principaux partis sont le Parti réformiste social-chrétien (PRSC), le Parti révolutionnaire dominicain (PRD) et le Parti de libération dominicaine (PLD). Le PRSC est soutenu par les paysans et par les classes moyennes tandis que le PRD est en grande partie composé de paysans sans terre et de travailleurs urbains.
En décembre 1962, la première élection libre depuis près de quarante ans porta au pouvoir l’ancien exilé Juan Domingo Bosch, chef socialiste du Parti révolutionnaire dominicain. Mais ce dernier fut accusé d’une trop grande sympathie à l’égard du régime castriste et renversé par un coup d’État militaire soutenu par les élites du pays, qui mirent en place un triumvirat civil. En avril 1965, sous prétexte d’empêcher «un autre Cuba», le triumvirat était renversé par un coup d’État par des militaires libéraux dirigés par le colonel Francisco Caamaño, qui armaient la population civile pour prévenir le retour des militaires de droite, provoquant l’intervention armée des États-Unis et de l’OEA. La bataille de Saint-Domingue dura deux mois et fit des milliers de morts.
Un gouvernement provisoire fut constitué et reçut la mission de préparer les élections de juin 1966, qui vient la victoire du conservateur Joaquín Balaguer, chef du Parti réformiste social-chrétien (PRSC), un ancien homme de main de Trujillo. Les Américains partirent et, grâce aux revenus du sucre, aux investissements étrangers et au développement du tourisme, la République Dominicaine connut une certaine prospérité. Elle resta cependant menacée par des heurts entre l’armée et l’opposition de gauche. Des escadrons de la mort à la solde de Balaguer massacrèrent plusieurs milliers de personnes. Balaguer fut réélu en 1970, mais dut laisser la place en 1978 à Silvestre Antonio Guzmán, candidat du Parti révolutionnaire dominicain. Les États-Unis du président Jimmy Carter (1977-1981) forcèrent Balaguer à accepter le résultat.
La politique linguistique de la République Dominicaine paraît assez simple dans la mesure où il s’agit de la non-intervention. En effet, même la Constitution de 1994 ne contient aucune disposition linguistique. Il n’existe pas davantage de loi linguistique dans le pays. Tout au plus, deux ou trois lois contiennent des mesures très générales sur la langue espagnole. Seule la Ley No. 41-00 que crea la Secretaría de Estado de Cultura (Loi créant le Secrétariat d’État à la Culture de l’an 2000) compte une disposition proclamant l’espagnol comme langue officielle.
Principaux partis politique :
PLD – Parti de la libération dominicaine – Parti libéral
PRD – Parti révolutionnaire dominicain – Parti de gauche
PRSC – Parti réformiste social chrétien – Parti populiste
Prochaines élections :
Présidentielles : 2016