Le football est le premier ambassadeur du Brésil. Le jeu comme les spectateurs sont l’expression d’une société, du caractère et du talent d’une nation. Ses composants sont : technique, adresse, imagination, générosité, pragmatisme, intelligence, forme physique, goût du jeu et du spectacle. Ça tient du combat et de la danse, de la force et de la prestidigitation ; on juge un style et un résultat.Le stade du Maracanã est construit en 1950 à Rio. En 1958, le président de la République interrompt ses consultations pour aller chercher Pelé et son équipe, revenant de Suède avec la Coupe du monde.
Le roi Pelé, le dieu du stade. » Oh ! What a genius ! « , le commentateur de la BBC en perd son flegme. La feinte que vient de faire Pelé en pleine course lui ouvre le chemin du but et soulève des millions de spectateurs de leurs fauteuils. Pour qu’un Noir joue professionnellement au Brésil, il lui faut, paraît-il, être deux fois meilleur qu’un Blanc.
La Seleção. La grande fierté nationale demeure, bien entendu, l’équipe nationale, les Auriverdes, le Brésil étant le seul pays au monde à avoir participé à toutes les phases finales de la Coupe du monde. Il est également arrivé sept fois en finale et a remporté le trophée cinq fois, ce qui en fait de loin la nation la plus récompensée. Mais le pays tout entier a eu honte de sa seleção lors de la Coupe du monde de 2014 à domicile, quand celle-ci s’est faite atomiser par l’équipe d’Allemagne sur le score historique et sans appel de 7 à 1. Où donc était passé le fameux jogo bonito propre au football brésilien ? L’unique et maigre consolation des supporters brésiliens fut la défaite en finale de l’Argentine ; Quelle eut été l’humiliation si l’éternelle rivale avait remporté le titre sur le sol brésilien !
La capoeira est l’un des aspects les plus fascinants de la culture brésilienne. Le capoeiriste est à la fois athlète, danseur, acrobate, farceur, comédien et musicien. Ayant l’interdiction de pratiquer les arts martiaux (ceci pouvant les rendre plus redoutables en cas de révolte contre leurs maîtres), les esclaves ont travesti leurs luttes en spectaculaires mouvements de gymnastique, créant ainsi un rituel unique, en réalité une véritable préparation au combat. Ainsi naquit la capoeira, danse autant qu’art du combat, et résultat de la rencontre forcée des différentes cultures africaines sur le territoire du Brésil au cours des 300 ans que dura l’esclavage. La musique qui l’accompagne est sobrement jouée par des tambours, des tambourins et sur l’instrument emblématique de la capoeira, le berimbau – arc en bois tendu par un fil de fer et orné d’une calebasse faisant office de caisse de résonance.
Longtemps interdite et réprimée, même après l’abolition de l’esclavage, la capoeira ne fut autorisée par le gouvernement qu’en 1937 où elle fut enfin reconnue pour sa valeur culturelle, éducative et artistique. Elle est à présent largement enseignée et pratiquée, dans les écoles et dans la rue, mais aussi dans les universités, les ateliers de théâtre, les écoles de cirque et les centres de sport au Brésil et ailleurs dans le monde.
Sans oublier la formule 1, popularisée par les pilotes mythiques du sport automobile, Nelson Piquet, Rubens Barichello ou encore Ayrton Senna.
On pourra pratiquer tous les sports, même les plus originaux. On peut faire notamment de l’ULM sur les plages, du parapente, du cheval, du rafting. Il y a de nombreux sports à pratiquer à ciel ouvert tout au long de l’année.
Surf: Les surfeurs iront à la rencontre des plages du sud de Bahia, notamment Itacaré, spot de réputation nationale, voire internationale ! Sur la côte du Pernambuco il est aussi possible de surfer, mais attention à Recife, où les requins sont une menace présente ! Plus au sud, les spots sont aussi nombreux. A Rio, notamment à Saquarema, capitale du sport et où les vagues sont au top toute l’année. Santa Catarina regroupe aussi quelques plages réputées : Joaquina, Praia do Cardoso ou da Silveira sont parmi les principales.
Kitesurf: Le vent souffle fort sur le littoral du Ceara et les amateurs de kitesurf sont nombreux à en profiter. Jericoacoara est un spot fréquenté par les sportifs du monde entier.
Plongée: Fernando de Noronha (Pernambuco) et Abrolhos (Bahia) sont deux sites naturels idéaux pour la plongée grâce à la richesse des fonds marins et de la qualité de l’eau. Pour les adeptes du masque et du tuba, certaines plages du Nordeste offrent la possibilité de nager tout proche des petits poissons et des barrières de corail. Porto de Galinhas (Pernambuco) et le littoral nord de l’Alagoas sont de très bonnes options. Dans la ville de Bonito (Mato Grosso) on peut aussi plonger avec les poissons.
Randonnée: En Amazonie ou dans les marias du Pantanal, le touriste peut se retrouver Indiana Jones pour un jour (avec un guide, s’il vous plaît) ! Sur le littoral de Bahia la mata atlântica rend les trilhas tout aussi amusantes avec l’avantage de finir la marche sur une belle plage. C’est le cas, par exemple, à Itacaré et sur l’île de Boipeba. Les canyons de la Chapada Diamantina sont aussi de bons terrains de jeu pour les randonneurs.