Tout ce qu’il faut savoir
La criminalité au Kenya demeure l’une des plus élevées d’Afrique : les vols à la tire, agressions, attaques à main armée et cambriolages sont fréquents. La prudence est donc de mise, notamment dans les villes de Nairobi, Kisumu, Mombasa, ainsi que sur l’ensemble de la côte et des régions touristiques.
Les agressions
De plus en plus fréquentes en ville, les attaques à main armée concernent potentiellement tous ceux qui oublient de rentrer à leur hôtel avant la tombée de la nuit. Ne vous promenez jamais seul au-delà de 21 h ou 22 h. À Nairobi, le parc d’Uhuru et les environs de Lagos Road sont des coupe-gorge reconnus.
Sur toute la côte de l’océan Indien, il est déconseillé de marcher le long des plages dès qu’il fait sombre.
Conseil très important : en cas d’agression, NE RÉSISTEZ PAS. Donnez tout, sans résister.
La route
Tout le quart nord-est du pays, en direction de la Somalie, est aux mains des shiftas, bandits armés. On ne se rend plus à Marsabit qu’en convois, et prendre la piste de Garissa ou la route de Lamu, seul relève désormais de la folie. Sporadiquement, des combats entre tribus rivales éclatent dans la région du lac Turkana. Si vous partez dans le Nord, renseignez-vous avant.
Les arnaques
Nettement plus fréquentes que les risques d’agression ou de guerre. Le principe : gagner la confiance d’un étranger pour lui soutirer plus ou moins élégamment une somme d’argent aussi grosse que possible.
Ne donnez pas d’argent aux enfants qui demandent une donation pour leur école ou pour une cause humanitaire. Ne ramassez pas une éventuelle enveloppe bourrée de billets dans la rue. Enfin, en ce qui concerne les mendiants, certains sont des professionnels, d’autres ont vraiment besoin d’aide. Dur, dur…
Sécurité routière
La sécurité routière dans le pays demeure insuffisante, malgré la récente réforme de la loi sur les transports en commun. Les voyages en bus ou en « matatus » (minibus) ne sont pas sans risques: les conducteurs, cherchant avant tout à rentabiliser au maximum les trajets, ont tendance à négliger la sécurité. Il est recommandé aux voyageurs qui seraient amenés à voyager en bus de préférer les compagnies les plus onéreuses, gage de plus grande fiabilité.
Ce qu’il vaut mieux éviter de faire
Sexe – Il faut savoir que le Sida fait des ravages en Afrique de l’Est, et que plus d’un Kenyan sur dix – aux dernières estimations – est porteur du HIV. A cela s’ajoutent d’autres risques, la « belle plante » se révèle mineure ( !) et c’est un traquenard bien monté. De Dakar au Cap, ce « piège » fonctionne bien depuis des décennies et fait de nombreuses victimes chaque année, sans que cela se sache !
Drogue – Comme dans la très grande majorité des pays africains, on n’y touche pas. Il existe une marijuana locale (banghi), largement cultivée et fumée au Kenya, mais la façon d’en obtenir vous ferait courir d’énormes risques.