Pour des raisons de sécurité, certaines zones sont interdites d’accès.
Plus de 200 groupes ethniques cohabitent, 51% de musulmans, 31% de chrétiens et 18% animistes.
La population est courtoise et accueillante, malgré les difficultés politiques.
Veillez à respecter les traditions et coutumes musulmanes.
Mode de vie
Au Tchad la femme s’occupe activement de l’éducation des enfants et du ménage. Il est rare d’ailleurs d’en rencontrer en dehors des salons de thés ou autres lieux où elles se retrouvent entre elles. La majorité des filles quittent le système éducatif scolaire très tôt pour se consacrer à l’apprentissage des tâches ménagères ou autre selon les milieux.
Il existe dans le pays une véritable tradition équestre. Pour ces cavaliers des sables, qui montent sans selle et sans étriers, le cheval représente pour eux avant tout le gage d’un certain statut social mais c’est aussi un formidable symbole de liberté.
Lorsqu’un ami vient vous saluer, il signale son arrivée en frappant dans ses mains. Après avoir échangé le rituel de salutations, la tradition sahélienne veut que vous lui offriez des arachides et des dattes, accompagnées d’un bol d’eau fraîche puisée au canari, du chaï akhadar (thé vert très sucré), et éventuellement des boissons gazeuses si vous êtes aisé. Vous pouvez ensuite lui offrir un repas, quelle que soit l’heure de la journée, sauf en période de jeûne du ramadan.
Les jours de fête dans le Ouaddaï, à l’occasion d’un baptême, d’un mariage, ou d’une célébration musulmane, vous serez peut-être convié à partager le fameux plateau tchadien. Sur un grand plateau d’aluminium de plus de 1 m de diamètre, on étend la kissar, qui est une galette très fine de farine de mil. Ensuite, on dispose dessus les différents plats : les salades, les viandes en sauce, les bouillies de mil, la boule, les beignets. On mange en arrachant un bout de galette, que l’on trempe ensuite dans un des plats. C’est délicieux !
Hommes et femmes mangent en cercle autour du plateau posé à même le sol, sur des nattes, mais toujours séparément.
La fête de la Tabaski, ou fête du mouton, ou encore aïd el-kébir, qui suit la fête de fin de Ramadan, est l’occasion d’égorger un mouton, puis de le manger grillé ou en méchoui. L’intérieur de la bête est farci de couscous, d’aubergines amères, de carottes et de poivrons, d’oeufs, de cailles, de pigeons ou même de poulets.
Environnement
Le Tchad était, jusqu’aux conflits armés des années 80, l’un des pays les mieux dotés en faune d’Afrique, mais les véritables carnages qui ont eu lieu à l’époque ont décimé les animaux dont les survivants se sont dispersés. Il y a encore 20 ans, il n’était pas rare de voir des éléphants sur le site actuel de l’aéroport.
Il est probable que comme dans d’autres pays, les lions ont été décimés par les éleveurs compte tenu du danger qu’ils représentent pour les bovins.