LÉGISLATION ET PRINCIPAUX INDICATEURS DU MARCHÉ DU TRAVAIL
Principaux indicateurs du marché du travail :
Répartition de l’emploi par secteur d’activité :
Année
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Agriculture
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Industrie
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Services
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2004
2006 2008 2010 2012 2014 |
45,80%
43,35% 41,33% 40,40% 39,15% 37,90% |
19,40%
20,45% 21,72% 22,10% 21,55% 22,10% |
34,80%
36,20% 22,10% 37,5% 39,3% 40,00% |
Législation du travail :
Le droit du travail marocain repose sur des lois éparses et hétérogènes appelées « Dahir ». Un projet de Code du Travail est en discussion mais son adoption rencontre de nombreuses oppositions. Le contrat de travail est régi par le Dahir sur le « Code des obligations et des contrats« et dans une moindre mesure par les conventions collectives. La durée du travail ne peut excéder 8 heures par jour et 48 heures par semaine. Les congés annuels payés sont d’un jour et demi ouvrable par mois et de 13 jours fériés, chômés et payés. Faible taux de syndicalisation : 5 %.
Emploi du conjoint :
Les opportunités d’emploi sont les mêmes pour le conjoint que pour l’expatrié, l’employeur devra obtenir l’agrément du Ministère de L’Emploi et faire valider le contrat de travail. La Chambre de commerce a un service emploi et recueille offres et demandes. L’amélioration du système éducatif marocain étant une priorité du gouvernement, il peut y avoir des ouvertures, la motivation première ne devant pas être le revenu, celui-ci étant le reflet des conditions locales.
La durée de travail :
Elle ne peut excéder 8 heures par jour et 44 heures par semaine. Après autorisation de l’inspection du travail, l’employeur peut faire effectuer des heures supplémentaires.
Salaires majorés de :
– 25% entre 5 h du matin et 22 h
– 50% entre 22 h et 5 h.
Les taux sont doublés les jours de repos et les jours fériés.
Les congés :
Le repos hebdomadaire doit avoir une durée minimum de 24h consécutives. Tout travailleur a droit a un congé après 6 mois de travail effectifs et continus. Le droit à congé payé se calcule sur la base d’1.5 jour ouvrable par mois de service (2 jours par mois pour les travailleurs de moins de 18 ans), auquel on ajoute 1.5 ou 2 jours par période de 5 années de service dans l’établissement.
Contrat de travail :
Le Code du travail a été adopté en juillet 2003 et est en vigueur depuis juin 2004. Le contrat de travail est régi par les dispositions légales et dans une moindre mesure par les conventions collectives et la négociation individuelle. La forme du contrat de travail est plutôt rigide. Trois types de contrats coexistent : le contrat à durée indéterminé, le contrat à durée déterminée et le contrat pour accomplir un travail déterminé.
Les salaires :
Salaire minimum légal mensuel au 01/07/2015 : 2571 dirhams par mois
Les cotisations :
Cotisation employeur : 16,10 %.
Cotisation employé : 4,29%
Age de la retraite :
60 ans en général et 55 ans pour les mineurs. Le Premier ministre du Maroc, Abdelilah Benkirane, a annoncé en décembre 2015 que l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires sera relever graduellement entre 2017 et 2019 jusqu’à atteindre les 63 ans.
Les syndicats :
Trois fédérations se distinguent de l’ensemble des 17 syndicats existants : l’Union Marocaine du Travail (UMT), la Confédération Démocratique du Travail (CDT), et l’Union Générale des Travailleurs Marocains (UGTM).
POSSIBILITÉ D’EMPLOI
L’agriculture est toujours le secteur majeur de l’économie marocaine et 45% de la population vit encore en milieu rural. Le secteur agricole représente, selon les années, de 12 à 20% du PIB total, les résultats étant fortement tributaires des pluies. La forte sécheresse des années 1999/2000 en faisant chuter lourdement le PIB agricole, avait entraîné la stagnation de l’ensemble de l’économie marocaine. Le développement économique du Royaume est une priorité pour le gouvernement qui s’est engagé sur la voie des privatisations, souhaite réduire la dette extérieure, attirer les investisseurs pour créer des emplois pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail et doit se préparer à l’ouverture des frontières avec la signature de l’accord d’association en mars 2000 avec l’Union Européenne qui doit déboucher sur l’instauration d’une zone de libre-échange pour les produits industriels à l’horizon 2012 et entraîner une remise à niveau des PME/PMI marocaines. Lentement, la part du PIB auxquels l’industrie et les services contribuent, augmente régulièrement. Les télécommunications largement privatisées et le tourisme y contribuent. Des réformes des marchés financiers ont été engagés avec succès. Mais 19% de la population vit encore sous le niveau de pauvreté. Les postes à pouvoir sont des postes à hautes responsabilités car la main d’œuvre est disponible localement.
Une expatriée française à Casablanca
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