Président | Thierry Santa 2015-2016 |
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Président du gouvernement | Philippe Germain 2015- |
Haut-commissaire | Thierry Lataste |
En Nouvelle-Calédonie le clivage politique traditionnel est celui qui oppose les courants indépendantistes de gauche aux courants loyalistes de droite. Ce paysage se diversifie au fur et à mesure que l’enjeu est, plus que le statut de l’île, sa gestion.
Distante de la France métropolitaine d’environ 16 740 kilomètres et d’une superficie de 18 575,5 km2, cette collectivité (ancien territoire d’outre-mer) située en Mélanésie et en Océanie lointaine relève de la souveraineté française depuis 1853.
Elle dispose d’un statut particulier de large autonomie sui generis instauré par l’accord de Nouméa, différent des collectivités d’outre-mer (COM). Elle dispose toutefois du statut de pays et territoire d’outre-mer (PTOM) de l’Union européenne.
Un référendum local portant sur son statut institutionnel est prévu au cours de la quatrième mandature du Congrès, soit entre 2014 et 2018. L’accord de Nouméa précise que : « La consultation portera sur le transfert à la Nouvelle-Calédonie des compétences régaliennes, l’accès à un statut international de pleine responsabilité et l’organisation de la citoyenneté en nationalité ». Ainsi, s’offre à la Nouvelle-Calédonie un ensemble de choix sur son futur statut (État associé à la France, indépendance, large autonomie au sein de la République française, etc.).