Flux & IDE en milliards $
2002: 0,10
2003: 0,11
2004: 0,32
2005: 0,14
2006: 0,42
2007: 0,73
2008: 0,61
2009: 0,25
2010: 0,30
2011: 0,50
2012: 0,33
2013: 0,37
Données économiques
PIB (2015) : 9 Md EUR
PIB par habitant (2015) : 4 286 EUR
Taux de croissance (2015) : 3,3%
Taux de chômage (2015) : 27,3 %
Taux d’inflation (annuel 2015) : -0,3 %
Solde budgétaire (2015) : – 3,5 % du PIB
Dette publique (2015) : 40 % du PIB
Balance commerciale (2015) : – 1,7 Md EUR
Principaux clients : Allemagne (35,9 %), Bulgarie (7,6 %), Italie (6,5 %), Serbie (6,3 %), Grèce (5 %)
Principaux fournisseurs : Grande Bretagne (11 %), Grèce (10,6 %), Allemagne (10,5 %), Serbie (7,9 %), Italie (6,5 %)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB
- agriculture : 10,4 %
- industrie :26,1 %
- services : 63,5 %
Notations BM: 81/175
PIB en milliards $
2002: 3,79
2003: 4,75
2004: 5,51
2005: 5,98
2006: 6,56
2007: 8,15
2008: 9,83
2009: 9,31
2010: 9,33
2011: 10,39
2012: 9,57
2013: 10,19
Taux de chômage %
2002: 31,9%
2003: 36,7%
2004: 37,2%
2005: 37,3%
2006: 36,0%
2007: 34,9%
2008: 33,8%
2009: 32,2%
2010: 32,0%
2011: 31,4%
2012: 31,0%
2013: 29,0%
PIB & Taux de croissance %
2002: 0,9%
2003: 2,8%
2004: 4,6%
2005: 4,4%
2006: 5,0%
2007: 6,1%
2008: 5,0%
2009: -0,9%
2010: 2,9%
2011: 2,8%
2012: -0,4%
2013: 3,1%
L’Ancienne République yougoslave de Macédoine enregistre un rythme de croissance soutenu depuis 2013. L’activité progressant de 2,9 % en 2014, 3,5% en 2014 et 3,3% en 2015. Au cours de ces dernières années, l’activité a été tirée par la hausse des dépenses d’infrastructure du gouvernement et par la consommation domestique qui reste le principal moteur de la croissance avec une progression de 3 % en 2015. Contrairement aux années précédentes, le commerce extérieur a contribué en 2015 à la croissance du PIB. Les organisations internationales prévoient un taux de croissance élevé pour 2016 : 3,4 % pour la Banque mondiale, 3,3 % pour la Commission Européenne et 3,2 % pour le FMI. La dégradation de la situation politique est le principal risque qui pourrait peser sur la croissance en 2016.
Le chômage reste très important dans le pays –notamment pour les jeunes – malgré une baisse continue du taux depuis dix ans. Il ressort à 27 % en 2015 contre 37 % en 2005, la réduction de ce taux devrait se poursuivre en 2016.
Depuis avril 2014, l’Ancienne République yougoslave de Macédoine est en situation de déflation en raison de la baisse des prix agricoles et des matières premières et des prix des produits importés. En 2015, l’indice des prix a enregistré une baisse de 0,3 %. Selon les projections de la Commission européenne, l’inflation devrait toutefois retrouver des valeurs positives courant 2016 avec une prévision de + 0,7 % et + 1,5 % en 2017.
Les flux nets des investissements directs étrangers représentent 3 % du PIB et constituent la seconde source de financement extérieur. Ces investissements, qui ont été effectués dans des secteurs tournés vers l’exportation, permettent de moderniser l’appareil de production du pays via le développement du secteur manufacturier, une diversification et une montée en gamme des exportations.
En termes d’attractivité, les autorités macédoniennes ont engagé, aux cours de ces dernières années, une politique très active pour attirer les investissements étrangers en améliorant l’environnement des affaires et en créant des zones franches, proposant des exonérations d’impôts sur dix ans et des subventions, notamment pour la construction d’infrastructures. Cette politique s’est traduite par des résultats positifs : les flux nets d’IDE ont fortement augmenté depuis 2012, passant de 1,5 % du PIB à 3,1 % du PIB en 2015, suite à l’implantation de grands groupes internationaux en ARYM (notamment l’américain Johnson Matthey, l’allemand Draexlmaier et le belge Van Hool (automobiles et autobus) et le groupe pharmaceutique russe Protek Group). Le rapport Doing Business 2016 de la Banque mondiale classe l’ARYM en 12ème position sur 189 pays, soulignant les nombreuses mesures mises en place pour encourager l’activité entrepreneuriale qui est fondamentale et critique pour réduire le déficit commercial du pays et créer des emplois. La Banque mondiale estime que le pays est particulièrement performant au regard de la création d’entreprises et du paiement des taxes et des impôts. Parmi ces mesures et outre la fiscalité attractive pour les entreprises, il convient de mentionner la création des zones de développement technologiques et industrielles (zones franches).
Les finances publiques sont encore sous contrôle, malgré la charge des lourds investissements publics engagés ces cinq dernières années et des exemptions fiscales dont bénéficient les investissements étrangers Le déficit en 2015 serait égal à 3,5 % du PIB contre 3,3 % initialement prévu dans la loi de finances. Les recettes, représentant moins d’un tiers du PIB, sont obérées par le niveau élevé de l’économie informelle et un taux d’imposition unique des revenus et des bénéfices de 10%. De plus, afin d’attirer et de retenir les investissements étrangers, ces derniers bénéficient d’une exonération fiscale pendant dix ans et d’un accès gratuit aux services publics.
Un Accord de Stabilisation et d’Association a été signé avec l’UE en 2001, qui comprend un Accord Commercial Intérimaire exonérant de droits les produits industriels exportés vers l’UE, autorisant des quotas élevés pour les exportations macédoniennes de produits agricoles et alimentaires, et réduisant progressivement les droits sur les produits importés de l’UE. Membre de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) depuis avril 2003, elle est également membre, depuis 2006, de l’Accord de libre-échange en Europe centrale et de l’Est (CEFTA).