L’Italie a toujours eu le goût de la fête. Les festivités religieuses y tiennent, bien sûr, la première place. Chaque localité a son saint patron et ne manque pas de l’honorer avec faste ; chaque quartier a son saint protecteur et chaque église son saint dédicataire.
Mais il y a aussi les fêtes profanes, comme les carnavals. Les plus célèbres sont ceux de Venise et de Viareggio. Il faut compter aussi avec toutes les manifestations sous forme de reconstitutions historiques.
Ajoutons aussi les nombreux festivals comme celui d’Art lyrique de Vérone.
Il pisolino : La sieste (la pennichella) fait partie des traditions depuis l’Antiquité. L’été surtout, la ville s’endort après le déjeuner. Les boutiques ferment, la circulation se ralentit et les travailleurs de la sixième heure (sieste vient de sexta hora) sont l’exception.
La passeggiata : Une coutume venue du Sud qui s’est propagée dans tout le pays : entre 18 h et 20 h, les rues s’enflent, se gonflent d’une foule extraordinaire qui monte et descend la rue en un rite immuable. Pour l’observateur étranger, c’était l’une des images les plus évocatrices de la vie citadine et surtout villageoise, le meilleur moyen aussi de constater à quel point les mœurs et les comportements ont évolué depuis quelques années. Et c’est au gré de ces évolutions que la passeggiata se poursuit