Les chats constituent depuis plusieurs décennies une véritable attraction touristique de la capitale italienne. Ils sont partout – on estime leur nombre à quelque 300 000. Ils ont même leur calendrier official «I gatti di Roma» (Les chats de Rome), où on les voit «prendre la pose» un peu partout dans la ville.
Les ruines de Largo di Torre Argentina, situées en plein centre-ville et découvertes à la fin des années 20, sont l’un de leurs repères favoris. En réalité, dès qu’il y a des vestiges d’anciens monuments romains où ils peuvent se prélasser ou se cacher, les chats s’installent. Le cimetière non-catholique, plus au sud, en est un autre exemple.
Évidemment, les touristes adorent prendre en photo les minets bien couchés sur les pierres des vieux édifices, perchés au rebord des fenêtres ou en train de se promener dans les rues. Eux, au moins, ne font pas payer les clichés, contrairement aux faux généraux romains postés devant le Colisée.