Flux & IDE en milliards $
2002: 8,27
2003: 3,47
2004: 2,87
2005: 10,87
2006: 4,63
2007: 21,98
2008: 19,40
2009: -8,82
2010: 12,22
2011: -6,00
2012: 4,93
2013: 5,29
Repère économique
Après trois années de récession, le PIB finlandais pourrait renouer avec une croissance faible en 2015 (+ 0,3% prévision Commission). La croissance est pénalisée par les pertes de compétitivité à l’exportation et un attentisme en matière de politique économique, lié au contexte électoral, qui a pesé sur la confiance et l’investissement. L’endettement public se creuse et le chômage augmente.
Les exportations ont notamment souffert des difficultés de l’économie russe et des contre-sanctions vis-à-vis de l’UE, ainsi que de la dépréciation des monnaies suédoise et russe vis-à-vis de l’euro. Si les exportations de produits forestiers se maintiennent globalement, les volumes perdus du fait de l’échec de Nokia dans les smartphones n’ont pas été remplacés.
Le gouvernement Sipilä a annoncé des initiatives douloureuses pour tenter de restaurer la compétitivité prix à l’export de la Finlande, avec notamment une réduction des dépenses publiques destinée à financer la baisse des charges patronales et un appel à la modération salariale. Le gouvernement a ainsi tenté de négocier avec les partenaires sociaux, un pacte social devant permettre de réduire le coût unitaire du travail de 5%. Ces négociations ayant échoué, le gouvernement a décidé d’agir de façon unilatérale et a annoncé un ensemble de mesures. Elles comportent des dispositions en faveur des travailleurs qui perdent leur emploi, visant à accroître la flexibilité du travail, et une mesure favorisant le travail des femmes avec enfants. D’autres mesures visent à allonger la durée du travail : deux jours fériés ne sont plus payés, un jour de carence est introduit pour les congés en arrêt maladie ; les congés payés du secteur public sont réduits de 38 à 30 jours ; la contribution des employeurs du secteur privé à la sécurité sociale serait abaissée à 1,72 %. Le gouvernement se propose d’adopter ces mesures par voie législative : leur mise en place effective interviendrait par branche ; les textes nécessaires sont annoncés pour la fin juin 2016 au plus tard.
Principaux indicateurs économiques
Données économiques
(sources : Commission européenne/DGT)
PIB (mds €) : 196,88(2014) – 201,70 (2015)
PIB par habitant (2014) : 36 034 euros
Taux de croissance : -0,2 % en 2014 et 0,3 % en 2015
Taux de chômage : 8,5 % en 2014 et 9,1 % en 2015
Taux d’inflation (2014) : 1,4 %
Solde budgétaire : -2,3 % du PIB en 2014 et —3,3 % en 2015
Dette publique : 59,9% du PIB en 2014 et 62,6% en 2015
Balance commerciale (2013) : -2,4 md€ (exportations : 56,0 md€ et importations : 58,4md€)
Principaux clients : Suède (10,8%), Russie (9,2%), Allemagne (9,0%), Pays-Bas (5,9%), Etats-Unis (5,9%), Royaume-Uni (4,8%),
Principaux fournisseurs : Suède (16,0%), Russie (15,9%), Allemagne (13,7%), Pays-Bas (6,9%), Danemark (3,9%), France (3,1%)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- agriculture : 2,9 %
- industrie : 29,2 %
- services : 68,7 %
PIB en milliards $
2002: 139
2003: 171
2004: 196
2005: 204
2006: 216
2007: 255
2008: 283
2009: 251
2010: 247
2011: 273
2012: 255
2013: 267
Taux de chômage %
2002: 9,0%
2003: 9,0%
2004: 8,8%
2005: 8,4%
2006: 7,6%
2007: 6,8%
2008: 6,3%
2009: 8,2%
2010: 8,4%
2011: 7,7%
2012: 7,6%
2013: 8,2%
PIB & Taux de croissance %
2002: 1,7%
2003: 2,0%
2004: 3,9%
2005: 2,8%
2006: 4,1%
2007: 5,2%
2008: 0,7%
2009: -8,3%
2010: 3,0%
2011: 2,6%
2012: -1,5%
2013: -1,2%
Opportunités
La Finlande est restée en 2005, et pour la troisième année consécutive, le pays le plus compétitif au monde selon le classement du Forum économique mondial.
Grands chantiers
En 2005, Helsinki a investi 5,4 milliards d’euros dans la recherche et le développement. Un chiffre qui représente aujourd’hui 3,5% du PIB national, devant la moyenne européenne (2%). Le financement provient à parts égales de l’Etat, des entreprises privées et de Nokia. La Finlande a favorisé la naissance d’innovations aujourd’hui mondialement utilisées comme le logiciel libre Linux, la norme de téléphonie mobile NMT, ancêtre du GSM.