Sites inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO :
Sites culturels :
Ancienne cité de Nessebar (1983):
Édifié sur une péninsule rocheuse de la mer Noire, le site de Nessebar, plus de trois fois millénaire, était à l’origine un site de peuplement des Thraces (Menobria). Au début du VIe siècle, la ville est devenue un comptoir grec. Les vestiges de la ville datent essentiellement de la période hellénistique et comprennent l’acropole, un temple d’Apollon, une agora et un mur de fortification thrace. Parmi d’autres monuments, la basilique de Stara Mitropolia et la forteresse rappellent le Moyen Âge, époque où la cité était l’une des plus importantes villes byzantines de la côte ouest de la mer Noire. Les maisons en bois construites au XIXe siècle représentent l’architecture de la mer Noire à cette époque.
Cavalier de Madara (1979):
Le Cavalier de Madara, représentant un cavalier vainqueur d’un lion, est sculpté sur une falaise de 100 m de haut, près du village de Madara, dans le nord-est de la Bulgarie. Madara a été le premier lieu sacré du premier Empire bulgare, avant la conversion de la Bulgarie au IXe siècle. Les inscriptions qui figurent à côté de cette sculpture relatent des événements survenus entre 705 et 831.
Église de Boyana (1979):
Située à la périphérie de Sofia, l’église de Boyana se compose de trois bâtiments. L’église de l’Est a été construite au Xe siècle. Au milieu du XIIIe siècle, Sebastocrator Kaloyan a agrandi l’église et a demandé que l’on construise un second bâtiment de deux étages à côté de l’ancien. Ses fresques, peintes en 1259, constituent l’une des plus importantes collections de peintures médiévales. L’ensemble est complété par une troisième église, édifiée au début du XIXe siècle. Ce site comprend les monuments les plus parfaits et les mieux conservés de l’art médiéval d’Europe de l’Est.
Églises rupestres d’Ivanovo (1979):
Dans la vallée de la Roussenki Lom, au nord-est de la Bulgarie, un ensemble d’églises, de chapelles, de monastères et de cellules creusés dans le roc s’est développé à proximité du village d’Ivanovo. C’est là que les premiers ermites ont creusé leurs cellules et leurs églises au XIIe siècle. Les peintures murales qui datent du XIVe siècle témoignent d’une technique artistique exceptionnelle caractéristique de l’école de peinture de Tarnovo.
Monastère de Rila (1983):
Saint Jean de Rila, ermite canonisé par l’Église orthodoxe, a fondé le monastère de Rila au Xe siècle. Sa demeure d’ascète et sa tombe sont devenues lieux sacrés et ont été transformées en un ensemble monastique qui a tenu un rôle important dans la vie spirituelle et sociale de la Bulgarie médiévale. Ravagé par un incendie au début du XIXe siècle, l’ensemble a été rebâti entre 1834 et 1862. Ce monument caractéristique de la Renaissance bulgare (XVIIIe-XIXe siècles), symbolise la prise de conscience d’une identité culturelle slave après des siècles d’occupation.
Tombe thrace de Kazanlak (1979):
Découvert en 1944, ce tombeau date de la période hellénistique, vers la fin du IVe siècle av. J.-C. Il est situé près de Seutopolis – capitale du roi thrace Seutes III – et fait partie d’une grande nécropole thrace. Le tholos comprend un étroit corridor et une chambre funéraire ronde, tous deux décorés de peintures murales représentant les rites funéraires et la culture thrace. Ces peintures sont les chefs-d’œuvre artistiques les mieux préservés de la période hellénistique en Bulgarie.
Tombeau thrace de Svechtari (1985):
Découvert en 1982, près du village de Svechtari, ce tombeau thrace du IIIe siècle av. J.-C. illustre les principes fondamentaux de construction des bâtiments religieux thraces. Le tombeau présente un décor architectural unique avec ses cariatides polychromes mi-humaines mi-végétales et ses peintures murales. Les dix silhouettes féminines réalisées en haut-relief sur les murs de la chambre centrale et le dessin graphique de la lunette de sa voûte sont les seules décorations de ce type découvertes jusqu’ici sur le territoire thrace. C’est un témoignage remarquable sur la culture des Gètes, population thrace qui fut au contact des mondes hellénistique et hyperboréen, selon les termes de la géographie antique.
Travel guide – Nessebar Bulgaria seaside historical city
Sites naturels :
Parc national de Pirin (1983):
Sur une étendue de plus de 27 000 ha, à une altitude de 1 008 à 2 914 m dans le massif du Pirin, dans le sud-ouest de la Bulgarie, le parc présente un paysage karstique des Balkans, avec ses lacs, ses cascades, ses grottes et ses forêts de pins. Il a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial en 1983. L’extension inclut désormais l’ensemble du Parc national de Pirin, soient près de 40 000 ha, à l’exception de deux zones touristiques (ski). La partie principale de cette extension est une zone de hautes montagnes de plus de 2000 mètres d’altitude comprenant surtout des prairies alpines, des éboulis rocheux et des sommets.
Réserve naturelle de Srébarna (1983):
La réserve naturelle de Srébarna est un lac d’eau douce adjacent au Danube qui s’étend sur plus de 600 ha. Il abrite près de 100 espèces d’oiseaux qui viennent s’y reproduire et dont beaucoup sont rares ou menacées. Quelque 80 autres espèces d’oiseaux s’y réfugient au cours de leur migration chaque hiver. Parmi les espèces d’oiseaux les plus intéressantes, on note le pélican dalmate, le bihoreau gris, l’ibis falcinelle et la spatule blanche.
Srebarna European Destination of Excellence
UNESCO – Bulgaria Heritage – Pirin National Park