Pour un séjour approfondi, comptez au moins trois semaines : jungle luxuriante et réserves naturelles, temples bouddhistes, trekking autour de Chiang Mai, exploration gastronomique ou visite de l’hallucinante Bangkok.
A intégrer à votre séjour : les vestiges historiques des anciennes cités enfouies comme à Ayuthaya ou Sukhothai. Des villes comme Khon Kaen, Ban Bang Ta Yong, Hua Hin, Amphoe Pai, Koh Samet, Patong, ou Cha-Am méritent également que vous les intégriez à votre séjour si vous disposez de suffisamment de temps.
Et enfin, bien sûr (vous êtes aussi là pour cela) prélassez-vous sur les plages les plus somptueuses du globe comme à Laem Sala ou dans le parc d’Ao Phra Nang.
La boxe thaïlandaise (Muay Thaï)
La violence, escamotée dans les rapports excessivement polis du quotidien, s’exprime à fond dans ce sport national. Le combat est impitoyable : on se sert des poings, mais aussi des genoux, des coudes et des pieds. Le spectacle est également dans la salle.
Si vous avez le temps et l’humeur adéquate, il faut assister à un match de boxe thaïe dans l’un des deux amphithéâtres de Bangkok, à Lumphini, ou à Ratchadamnoen, sur Ratchadamnoen Nok. À Chiang Mai également, bons combats professionnels. Expérience inoubliable ! Les Thaïs, le mekong ou la bière aidant, se laissent parfois aller à des attitudes rarement visibles dans la rue. L’atmosphère est survoltée, le public hurle, scande les coups.
La boxe thaïe, c’est aussi un sport d’argent, de parieurs. De fortes sommes sont misées sur l’une des têtes présentes sur le ring, les biftons circulent de main en main selon un système obscur.
Avant le combat proprement dit, observez la curieuse gestuelle de chaque protagoniste, à cheval entre le yoga et l’expression corporelle. Ce rituel personnalisé constitue en fait une prière, une sorte d’incantation, exécutée sur des musiques traditionnelles interprétées par un petit orchestre qui rythmera ensuite les coups. La délicatesse de ces premiers gestes contraste d’autant avec la violence des coups que les adversaires échangent ensuite durant le combat.
La plongée sous-marine en Thaïlande
Attention ! Certains sites sont fermés à la plongée pour la protection de la faune et de la flore.
La Thaïlande compte quelque 2 614 km de côtes bordées de plages, avec, au large, de petites îles paradisiaques clairsemées.
En fonction des saisons, deux zones se prêtent particulièrement à l’exercice de la plongée sous-marine avec bouteille : la mer d’Andaman (côte ouest), de novembre à mai, et le golfe de Thaïlande (côte est), de juin à octobre.
La visibilité sous-marine est variable et dépend de la température de l’eau (autour de 28 °C), mais aussi du plancton en suspension qui attire périodiquement raies mantas et requins-baleines. Respectez cet environnement délicat. N’apportez pas de nourriture aux poissons, ne prélevez rien, et attention où vous mettez vos palmes !
Pourquoi ne pas profiter de votre escapade dans ces régions où la mer est souvent calme, chaude, accueillante, et les fonds riches et colorés, pour vous initier à la plongée sous-marine ? Certes, un type de corail brûle, quelques rares poissons piquent, on parle (trop) des requins… mais la crainte des non-plongeurs est disproportionnée par rapport aux dangers réels de ce milieu.
Les plus peureux s’essaieront au snorkelling, une plongée avec masque, palmes et tuba, au bord de l’eau. Mais attention aux coups de soleil dans le dos, qui peuvent provoquer des insolations : prévoyez votre crème waterproof, ou, mieux, un vieux T-shirt qui vous protégera !
Les centres de plongée
En Thaïlande, les clubs sont tous affiliés aux organismes internationaux mondialement reconnus : PADI (Professional Association of Diving Instructors), ou CMAS (Confédération mondiale des activités subaquatiques). L’encadrement est assuré par des instructeurs certifiés qui maîtrisent le cadre des plongées et connaissent tous les spots sur « le bout des palmes ».
Les centres proposent généralement des prestations à la journée (day trips), comprenant deux plongées et un casse-croûte. La destination plongée la plus chère est Phuket, suivie de Ko Phi Phi et de Ko Chang. Les fauchés iront à Ko Lanta ou à Ko Tao, vraiment plus abordables.
En cas de piqûre de méduse, il est conseillé de nettoyer la plaie au vinaigre ou à l’eau de mer puis de couvrir de sable, laisser sécher puis répéter l’opération jusqu’à l’intervention éventuelle des secours.
Toutefois, en raison du puissant venin inoculé par les cuboméduses, il est recommandé de se rendre immédiatement dans les services hospitaliers thaïlandais pour y être pris en charge.
Attention : Plusieurs accidents mortels ont récemment eu lieu dans les stations balnéaires du Sud du pays. Des nageurs, ainsi que des plongeurs en apnée, ont été heurtés par des bateaux naviguant ou des jet-skis circulant à grande vitesse à proximité immédiate des plages. Il est recommandé de se baigner exclusivement dans les zones réservées et délimitées par des bouées.
Raz de marée : le raz de marée de 2004 a causé d’importantes destructions, mais de façon très contrastée, le long de la côte Ouest de la Thaïlande (provinces de Phuket, Krabi, Phang Nga, Satun). Depuis, les autorités thaïlandaises se sont dotées de systèmes de détection et d’alerte. Dans les zones à risque, elles ont mis en place une signalisation particulière (panneaux de couleur bleue) vers les voies à emprunter pour rejoindre les refuges ainsi que les points de rassemblement. Des exercices de protection civile sont régulièrement organisés.
Le golf
C’est la nouvelle mode en Thaïlande. On compte de plus en plus d’aficionados au royaume de Siam. Les greens poussent comme des champignons, notamment dans les environs de Bangkok, mais aussi à Hua Hin, Chiang Mai et Phuket.