Le Liban compte 5 biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial
Culturel (5)
Anjar (1984)
Les ruines d’Anjar, ville fondée par le calife Walid Ier au début du VIIIe siècle, révèlent une organisation très rigoureuse de l’espace semblable à celle des villes-palais de l’Antiquité. Elles constituent un témoignage unique sur l’urbanisme des Omeyyades.
Baalbek (1984)
Cette cité phénicienne, où l’on célébrait le culte d’une triade divine, fut nommée Héliopolis à la période hellénistique. Elle conserva sa fonction religieuse à l’époque romaine où le sanctuaire de Jupiter Héliopolitain attirait des foules de pèlerins. Avec ses constructions colossales, Baalbek demeure l’un des vestiges les plus imposants de l’architecture romaine impériale à son apogée.
Byblos (1984)
On trouve à Byblos les ruines successives d’une des plus anciennes cités du Liban, habitée dès le néolithique et étroitement liée à la légende et à l’histoire du bassin méditerranéen pendant plusieurs millénaires. Byblos est directement associée à l’histoire de la diffusion de l’alphabet phénicien.
Ouadi Qadisha ou Vallée sainte et forêt des cèdres de Dieu (Horsh Arz el-Rab) (1998)
La vallée de la Qadisha est l’un des plus importants sites d’établissement chrétien au monde, et ses monastères, souvent très anciens, s’inscrivent dans un extraordinaire paysage accidenté. On trouve non loin de là les vestiges de la grande forêt de cèdres du Liban, très prisés jadis pour la construction de grands édifices religieux.
Tyr (1984)
Tyr, où, selon la légende, fut découverte la pourpre, fut la grande cité phénicienne maîtresse des mers, fondatrice de comptoirs prospères comme Cadix et Carthage. Son rôle historique déclina à la fin des croisades. Elle conserve d’importants vestiges archéologiques, principalement de l’époque romaine.