Tout d’abord, l’Iran représente un marché important (70 millions d’habitants) avec une population jeune avide de produits étrangers. C’est également un marché solvable avec d’immenses besoins à la fois en biens de consommation, d’équipements, et en grands projets d’infrastructure (électricité, eau, logements, transport, etc.). Les coûts de production (travail, énergie, etc.) sont faibles.
L’Iran, du fait de sa situation géographique, est aussi une base idéale pour exporter dans la région et ses ressources énergétiques constituent un grand attrait pour l’investissement étranger.
Les points faibles
Le poids de l’Etat dans l’économie est très important avec une myriade d’organisations liées à l’Etat et disposant de fonds et budgets très importants sans gestion cohérente. La corruption est très répandue dans le pays.
Les tensions géopolitiques, en particulier avec Israël, et l’instabilité interne constituent également des éléments de risques importants.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Pour attirer l’investissement étranger tout en captant le savoir faire, des systèmes de buy-back ont été mis en place dans lesquels le retour sur investissement fait par le partenaire étranger peut être rapatrié au moyen des biens et services produits par le projet. En terme d’investissement, les Iraniens privilégient les investisseurs ayant une stratégie sur le long-terme et qui peuvent également transférer de la technologie.