Statut : République démocratique (Constitution adoptée le 30 septembre 1987)
Président : M. Désiré Delano BOUTERSE (depuis le 12/08/2010, renouvelé dans ses fonctions le 14/07/2015)
Vice-Président : Robert Ameerali et Ashwin Adhin
Le Suriname est une démocratie régie par la Constitution adoptée en 1987.
Le corps législatif composé de 51 membres est l’assemblée nationale. Elle est en charge de l’élection de du président de la République.
Gouvernement : Indépendant depuis 1975 seulement, le Suriname a connu des débuts difficiles, marqués par deux coups d’Etat militaires en 1980 et 1990; le Suriname est resté longtemps isolé sur la scène politique régionale du fait de sa situation géographique et du repli sur lui-même provoqué par la guerre civile. Il cherche désormais à s’associer aux mouvements d’intégration régionale (Association des Etats de la Caraïbe (AEC), Caricom), notamment pour réduire sa dépendance vis-à-vis des Pays-Bas. L’ancienne puissance coloniale dont l’influence reste prépondérante avait très fortement réduit son aide pour protester contre le maintien de l’influence de M. Bouterse. A la suite de la promesse par le gouvernement de M. Venetiaan d’enquêter sur les crimes politiques, datant de 1982, reprochés à M. Bouterse, l’aide des Pays-Bas a été rétablie.
La politique extérieure surinamienne reste dominée par la recherche de financements, ce qui explique son adhésion à la Conférence Islamique, qui lui ouvre les portes de la Banque Islamique de Développement. Le Suriname est un des principaux bénéficiaires de l’aide européenne dans la région et par une guerre civile de 1986 à 1989, conclue par les accords de Kourou du 21 juillet 1989. Les élections anticipées de mai 2000 ont abouti à la désignation par l’Assemblée de M. Venetiaan comme président de la République (il l’avait déjà été entre 1991 et 1996). Ce dernier, reconduit dans ces fonctions à l’issue des élections générales d’août 2005, entend poursuivre ses efforts de démocratisation du pays.
En juin 2000 le contentieux frontalier avec le Guyana a été ravivé par un permis de recherche pétrolière accordée à un groupe canadien par le Guyana dans une zone maritime disputée.