protestant (52%), catholique (24%), mormon (2%), juif (1%), musulman (1%), autre (10%), sans religion (10%).
Le thème des religions est central à la compréhension des États-Unis d’Amérique, qui garantissent par la constitution la liberté religieuse.
Le pays fait une place importante à la religion et spiritualité : on peut trouver dans chaque chambre d’hôtel une Bible ; le président américain n’hésite pas à évoquer Dieu dans ses discours. Les différentes Églises sont impliquées dans la vie sociale et politique de la nation.
Environ 80% des Américains se disent croyants, et plus de la moitié des Américains sont pratiquants, un taux de participation bien plus élevé qu’en France ou au Québec. Selon le Yearbook of American Churches (2002), 24,6 millions de personnes aux États-Unis ne pratiquent aucune religion. Un sondage récent réalisé par Gallup montre que 34 % des Américains fréquentent leur lieu de culte une fois par semaine, contre 13 % qui n’y vont jamais. Chaque Américain change trois fois d’Église en moyenne au cours de son existence. L’appartenance à une Église est une chose courante et signifie appartenir à une communauté, recevoir de l’aide en cas de besoin.
La majorité des Américains se réclament du christianisme. Mais la part des chrétiens dans le total diminue (- 8,5 points entre 1990 et 2001) alors que celle des athées, agnostiques et sans religion augmente de 6,6 points. Les évangéliques progressent rapidement, mais restent très minoritaires (0,5 % des Américains en 2001).
Les catholiques ne représentent en valeur relative que 26 % des chrétiens, mais leur progression en valeur absolue dépasse celle des protestants. Cette progression peut s’expliquer par l’immigration des Latinos, majoritairement catholiques. L’importance du judaïsme semble décliner, alors que celle des religions orientales progresse (hindouistes et bouddhistes). Aux États-Unis comme ailleurs, de plus en plus de personnes accordent de l’importance à la spiritualité, sans adhérer à une religion traditionnelle.