Tout ce qu’il faut savoir
Les élections présidentielles de fin avril 2005 ont donné lieu à de violents affrontements entre partisans de l’opposition et forces de l’ordre, surtout à Lomé, la capitale. La situation s’est depuis apaisée. Faites pourtant preuve de prudence et tenez-vous à l’écart des rassemblements de foule et des manifestations de tout genre.
Criminalité
La criminalité augmente, en particulier à Lomé, la capitale. Les cambriolages, les agressions, les vols de voitures et les vols à la tire et à l’arraché s’accompagnent de plus en plus souvent de violences. Il est notamment recommandé de prendre les précautions suivantes:
• ne pas effectuer seul des excursions ou des promenades, mais toujours en groupe, et s’en abstenir totalement la nuit,
• ne jamais aller seul à la plage,
• ne pas porter sur soi des sommes importantes ou des objets de valeur (montre, bijoux, etc.),
• prendre garde aux pickpockets, surtout dans les lieux très fréquentés, sur les marchés et les places publiques,
• garder les portières de son véhicule verrouillées et les vitres relevées,
• n’opposer aucune résistance en cas d’agression, pour ne pas provoquer de réactions violentes,
• les femmes ne devraient pas voyager seules.
L’Office fédéral de la police conseille de se méfier des propositions alléchantes portant en général sur des transactions financières et de métaux précieux d’Afrique de l’Ouest, avec des promesses de gains mirobolants. Vous trouverez de plus amples informations sur ces agissements sur le site Internet de l’Office fédéral de la police.
Transports et infrastructures
La police effectue des contrôles sur l’ensemble du territoire, surtout à partir de 18 heures. Arrêtez-vous et présentez votre passeport. Les fouilles de véhicule sont également une pratique courante. Les routes sont souvent en mauvais état et une grande partie du réseau routier n’est pas goudronné. La circulation est dangereuse, même en autocar. La présence sur la chaussée d’animaux errants et les véhicules circulant tous feux éteints augmentent les risques d’accident. En cas d’accident, il peut être indiqué de poursuivre sa route et de gagner le poste de police le plus proche, car des mesures de représailles sont à craindre. Les déplacements interurbains sont à proscrire la nuit.
Santé
Les soins médicaux ne sont pas toujours assurés, en particulier en dehors de Lomé. Il peut être utile d’avoir son propre matériel de pansement et ses propres seringues à usage unique. En cas de maladie ou de blessure grave, il faut se faire soigner hors du pays.
Si vous prenez régulièrement des médicaments, emportez-en une quantité suffisante avec vous. N’oubliez toutefois pas que l’importation de médicaments contenant des stupéfiants (p. ex. méthadone) ou de substances utilisées pour traiter des troubles psychiques est soumise à des prescriptions spéciales dans de nombreux pays. Le cas échéant, renseignez-vous à ce sujet, avant le départ, auprès de la représentation étrangère compétente (ambassade ou consulat) et consultez la rubrique Liens voyages, où vous trouverez, entre autres, de plus amples informations sur ce thème ainsi que sur la médecine du voyage en général.
Parmi d’autres maladies (tropicales), il existe un risque de tuberculose.
Numéros utiles
Numéro d’urgence de la police: 117 ou 171
En raison de la situation sécuritaire précaire, il est déconseillé de se rendre au Tchad.
Des groupes de rebelles sont actifs dans plusieurs régions du pays. En avril 2006, des combats ont opposé des rebelles à l’armée dans la capitale N’Djaména. Dans le sud-est du pays, pendant les deux dernières semaines du mois d’octobre 2006, les troupes du gouvernement tchadien et les rebelles se sont de nouveau livrés à de violents combats. Il est probable que d’autres affrontements aient lieu, et l’évolution de la situation est incertaine.
Ce qu’il vaut mieux éviter de faire
Dispositions légales particulières
Les actes à caractère homosexuel sont punissables. Il est interdit de photographier des personnes en uniforme, des installations militaires et des bâtiments ou ouvrages publics (aéroports, ponts, etc.). Les infractions à la loi sur les stupéfiants sont passibles de peines de détention allant de 1 à 20 ans.