Tout ce qu’il faut savoir

La situation politique peut être qualifiée de relativement stable, cependant des troubles ne peuvent pas être exclus. Tenez-vous à l’écart des manifestations et rassemblements de foule de tout genre.

Criminalité

Les difficultés économiques que connaît une grande partie de la population et le taux de chômage élevé provoquent une montée de la criminalité, surtout à Maseru. Les vols à la tire et à l’arraché, les agressions, les cambriolages et les vols de voitures perpétrés sous la menace ou même accompagnés de violences sont répandus. Il est notamment recommandé de prendre les précautions suivantes:

    * Ne pas porter sur soi d’objets de valeur (montre, bijoux) ou de grosses sommes d’argent.
    * Déposer les documents importants dans le coffre de l’hôtel (passeport, billet d’avion, chéquier, argent liquide), mais se munir toutefois d’une photocopie du passeport.
    * Se déplacer si possible en groupe et renoncer aux promenades et aux voyages la nuit. Il est déconseillé de voyager en solitaire dans le pays, en particulier aux femmes.
    * Il est déconseillé de faire des randonnées en dehors des routes touristiques connues.
    * Dans les quartiers peu animés ou mal éclairés de Maseru, faire preuve de la plus grande prudence, surtout au moment de stationner ou de descendre de voiture.
    * Il faut éviter de faire de faire de l’autostop et d’emmener des autostoppeurs.

Transports et infrastructures

Les routes de montagne sont souvent non asphaltées et uniquement praticables pour les véhicules à quatre roues motrices. Ne pas effectuer de déplacements interurbains la nuit, d’autant que les risques d’accident sont plus importants. Les intempéries peuvent entraîner une rapide dégradation de l’état des routes et des perturbations du trafic. Pendant l’hiver (avril à septembre), des chutes de neige peuvent rendre les routes de montagne impraticables pendant plusieurs jours. Il convient donc d’être attentif aux prévisions météorologiques.

Particularités culturelles

Le Lesotho est en pleine transformation, oscillant entre la tradition et la modernité. Dans les régions reculées en particulier, le mode de vie reflète encore fortement les valeurs traditionnelles. Adapter son comportement aux us et coutumes locaux.

Risques naturels

A la montagne, les conditions météorologiques changent souvent très rapidement. Les orages peuvent transformer en quelques instants de petits ruisseaux en fleuves impétueux. Même en été (octobre à mars), des chutes de neige ne sont pas exclues. Il faut tenir compte de cette possibilité, en particulier lorsqu’il s’agit de planifier des vacances actives (trekking, rafting, canyoning).

Santé

Les soins médicaux de base ne sont pas assurés partout. Des pansements et des seringues jetables peuvent s’avérer utiles. En cas de maladie ou de blessure grave, il faut se faire soigner hors du pays (Afrique du Sud ou Europe).
Si vous prenez régulièrement des médicaments, emportez-en une quantité suffisante avec vous. N’oubliez toutefois pas que l’importation de médicaments contenant des stupéfiants (p. ex. méthadone) ou de substances utilisées pour traiter des troubles psychiques est soumise à des prescriptions spéciales dans de nombreux pays. Le cas échéant, renseignez-vous à ce sujet, avant le départ, auprès de la représentation étrangère compétente (ambassade ou consulat) et consultez la rubrique Liens voyages, où vous trouverez, entre autres, de plus amples informations sur ce thème ainsi que sur la médecine du voyage en général.

Parmi d’autres maladies, il existe au Lesotho, un risque de tuberculose.       

Comme dans toute région montagneuse, les conditions météorologiques peuvent changer rapidement et perturber les déplacements. Les orages sont très violents et la foudre fait des victimes chaque année, durant l’été austral.

Ce qu’il vaut mieux éviter de faire

Bien que la situation politique du Lesotho permette une reprise du tourisme, il convient de faire preuve de vigilance et de suivre les recommandations.

Dispositions légales particulières
Les infractions à la loi sur les stupéfiants sont passibles de lourdes peines de prison (cinq ans au minimum). Les conditions de détention sont précaires.