XIIIe siècle : Une grande partie de la Haute-Guinée est incluse dans l’Empire du Mali.
1461 : Arrivée des Portugais et début de la traite des Noirs.
XVIII-XIXe siècle : Traditionnellement dominé par les populations animistes peuls et malinkés, le pays subit l’invasion de ses voisins et notamment les dioulas (XIXe siècle) qui imposent la religion musulmane.
Fin XIXe siècle : après l’implantation commerciale et un protectorat des Français au milieu du siècle, la Guinée devient une colonie française en 1893 intégrée deux ans plus tard à l’Afrique Occidentale Française (AOF).
1946 : Pour quelques années la Guinée est un Territoire d’Outre Mer.
1958 : Indépendance et régime dictatorial à tendances socialistes de Sékou Touré qui rompt les liens avec la France, isole le pays au niveau international et provoque le départ de millions de guinéens.
1984 : Après la mort de Sékou Touré prise de pouvoir, après un coup d’état, du colonel Lansana Conté qui se tourne vers les Occidentaux et ré-ouvre le pays au monde extérieur.
1991 : Adoption d’une nouvelle constitution instaurant le multipartisme.
1993 : La première élection présidentielle pluraliste reconduit Lansana Conté au pouvoir.
1998 : Conté à nouveau élu sur fond de tensions persistantes entre communautés. Arrivée massive de sierraléonais chassés de leur pays par la guerre civile qui y sévit depuis 1991.
2001 : en février, violents combats au sud-est du pays entre l’armée guinéenne et rebelles libériens et sierraléonais infiltrés dans la région. 70 000 guinéens « déplacés » de la zone depuis le début des événements en septembre 2000.
2003 : Conté à nouveau réélu après un « simulacre » d’élection.
2007 : Vives tensions sociales dans le pays en début d’année.
26 février 2007 : Nomination de Lansana Kouyaté comme Premier ministre
Août 2007 : Découverte de gisements d’uranium
20 mai 2008 : Limogeage du Premier ministre Lansana Kouyaté
22 décembre 2008 : Décès du président Lansana Conté
29 décembre 2008 : L’Union africaine suspend la Guinée.
Octobre 2009 : Sanctions de l’Union européenne, de l’Union africaine et des Etats-Unis contre la junte militaire
7 novembre 2010 : Victoire d’Alpha Condé à l’élection présidentielle
9 décembre 2010 : L’Union africaine lève ses sanctions contre le pays.
9 novembre 2012 : Assassinat à Conakry d’Aïssatou Boiro, directrice nationale du Trésor public
28 septembre 2013 : Victoire du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) aux élections législatives. Le
6 décembre 2013 : Décès d’un enfant de deux ans à Meliandou, dans le sud du pays, qui sera ultérieurement identifié comme le « patient zéro » de l’épidémie du virus Ebola.
15 janvier 2014 : le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana présente au président Alpha Condé la démission de son gouvernement.
9 février 2014 : Epidémie de virus Ebola
2 juillet 2014 : l’épidémie d’Ebola touche le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, ayant déjà provoqué 399 décès. L’OMS organise une réunion d’urgence au Ghana, avec 11 ministres de la Santé africains, pour élaborer un plan complet de riposte.
13 août 2014 : le président Alpha Condé décrète « l’urgence sanitaire » dans le pays contre l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola.
25 mars 2015 : début d’une campagne de vaccination à grande échelle contre Ebola.
11 octobre 2015 : le président Alpha Condé sort vainqueur du 1er tour de l’élection présidentielle, confirmé le 18 par la Commission électorale nationale indépendante et le 31 par la Cour constitutionnelle
30 décembre 2015 : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) déclare le pays exempt de transmission du virus Ebola. La Guinée, qui a été le foyer de la maladie, a connu depuis 2013 près de 4 000 cas, et a compté officiellement 2 536 morts. C’est un grand pas vers l’éradication de la maladie en Afrique de l’Ouest, mais l’OMS recommande de redoubler de vigilance, car il y a encore risque de résurgence.
5 janvier 2016 : deux semaines après son investiture, le président Alpha Condé rend publique la liste des membres de son nouveau gouvernement. Près de 16 nouveaux ministres font leur entrée dans cette nouvelle équipe composée de sept femmes.