Volume d’investissement (IDE) : 5,74 milliards de US$ en 2014

Bien que les investisseurs étrangers ne soient pas soumis à l’obtention d’une autorisation préalable, tout n’est pas encore fait pour attirer les possesseurs de l’esprit d’entreprise. Certains secteurs entraînent des difficultés pour les développeurs nomades. De plus, le transfert de capitaux et le rapatriement des bénéfices sont soumis à l’autorisation de la Banque centrale. L’accès aux différentes aides, gouvernementales ou régionales, annoncées pour encourager la prise de risque, se révèle illusoire. Mais rien ne coûte de s’adresser au TISA (Trade & Investment South Africa), une division du DTI (Department of Trade & Industrie), qui a pour objet la promotion des investissements en Afrique du Sud… L’Afrique du Sud est le géant économique du continent africain et continue d’organiser la moitié méridionale de l’Afrique dont elle est le pôle géoéconomique durable, au point que ses voisins de la périphérie redoutent parfois sa domination. Le pays est extrêmement riche, grand et possède par conséquent de très nombreux atouts. Il n’est pas cher de s’y installer, il y a relativement peu de concurrence de la part des européens, des américains, en comparaison de certains pays asiatique ; les charges sociales sont peu élevées, quant à la protection intellectuelle, elle est respectée.

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Moeletsi Mbeki : «Mauriciens, investissez dans l’agriculture en Afrique du Sud»

Appétit d’investissement en Afrique du sud n’est pas affecté

Eldorado Afrique Sud part 1

Autorisation préalable à l’implantation, à l’embauche
Salarié, travailleur autonome, entrepreneur, investisseur, selon votre situation, vous dépendrez d’un statut et des conditions d’admissions qui sont plus ou moins favorables Les investisseurs étrangers ne sont pas soumis à l’obtention d’une autorisation préalable. Cependant certains secteurs peuvent entraîner des difficultés pour les investisseurs. De plus, le transfert de capitaux et le rapatriement des bénéfices sont soumis à l’autorisation de la Banque centrale.

Investissement chinois en Afrique du Sud

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Afrique du sud toujours aussi concurrentiel

Procédure d’enregistrement et d’immatriculation :
En vertu de la Loi sur les sociétés, une entreprise étrangère qui établit une succursale en Afrique du Sud, doit l’enregistrer en tant que « société étrangère ». Pour l’enregistrement, il est nécessaire de déposer auprès du registre du commerce et des sociétés un exemplaire des statuts de la société certifiés par un notaire, ainsi que certains formulaires spécifiques. L’enregistrement prend environ une semaine et coûte approximativement 3.000 rands. L’enregistrement du capital et des statuts des entreprises se fait au greffe du Tribunal de commerce du siège de l’entreprise. Les formalités de constitution de Close Corporation se font elles auprès d’un registre spécial situé à Pretoria.

Statuts juridiques

Types de sociétés	Nombre d’associés	Capital min.et/ou max.	Responsabilités des associés	Droits d’enregistrement	Publication des comptes
La Private Company est une société à responsabilité limitée.	pas de minimum. 50 actionnaires maximum.	pas de capital minimum.	La responsabilité des associés est limitée au montant des apports.	environ 2.000 3.000 ZAR.	Non
La Public Company est une société anonyme.	7 actionnaires minimum.	pas de capital minimum.	La responsabilité des associés est limitée au montant des apports.	environ 2.000 3.000 ZAR.	Oui
La Close Corporation	10 actionnaires maximum.	pas de capital minimum.	La responsabilité des associés est limitée au montant des apports.	environ 2.000 3.000 ZAR.	Non
Le Partnership se rapproche de la société en nom collectif et de la société en commandite simple ou par actions.	20 associés maximum.	Pas de capital minimum.	La responsabilité des commandités est illimitée. La responsabilité des commanditaires est limitée au montant des apports.	Aucun enregistrement légal n’est exigé	Non

Texte de loi et cadre réglementaire
Le Programme-cadre Growth, Employment and Redistribution (GEAR), promulgué en juin 1996, retrace les grandes lignes de l’action du Gouvernement en matière de politique économique et d’accueil des investissements étrangers. D’une manière générale, le droit des sociétés sud-africain, regroupé dans le « Company Act » de 1973, s’inspire très largement de celui du Royaume-Uni.

Contrôle des changes
Le contrôle des changes a été récemment assoupli. En conséquence, il y a libre convertibilité des devises, un droit au transfert et un taux de change applicable.

Réglementation sur les prises de participation
La société doit nommer un résident sud-africain au poste de représentant légal de la société. Toute société étrangère doit par ailleurs nommer un commissaire aux comptes.

Cession – Transmission – Succession Cessation / Liquidation Distribution
Les principales zones de concentration économique correspondent à l’emplacement des principales agglomérations sud-africaines : Johannesburg/Pretoria , Cape Town, Durban. Pour distribuer sa production en Afrique du Sud, il est fortement conseillé de passer par un agent, lequel apporte à la société exportatrice ses relations avec l’administration et les milieux d’affaires, et parfois son réseau de distribution. Cependant, plus qu’ailleurs, le choix est délicat. Les bons agents sont rares et donc très sollicités. Un contrat d’agent peut prendre différentes formes : à la commission, importateur-distributeur, importateur-revendeur ou bien représentant général d’une ou plusieurs sociétés étrangères. Les commissions de l’agent sont très variables, pouvant aller de 3 à 30%, dépendant de la valeur et de la nature du contrat, et de la qualité et de la réputation de l’agent.

Le marché Business to Consumer (B to C)
Le marché sud-africain de la grande consommation se divise en deux parties : un marché de 5 millions de personnes de couleur blanche dont le pouvoir d’achat est élevé, et un marché de 30 millions de personnes de couleur noire au pouvoir d’achat est très limité. La majorité des ventes au détail est réalisée par le biais de centres commerciaux, regroupés en petits établissements, en chaînes de grandes surfaces (Stuttafords, Edgars, Woolworths), de supermarchés (Checkers, Pick’n Pay) et d’hypermarchés (Hyperama et Makro). Le commerce traditionnel reste développé, surtout en dehors des agglomérations, mais ne représente pas une grande part de marché, étant presque exclusivement destiné aux populations pauvres.

Le marché Business to Business (B to B)
Le marché des produits industriels est très concentré : il est fréquent que, dans un même secteur, 2 ou 3 entreprises se partagent 80% du marché. Généralement, l’introduction des nouveaux produits sur ce marché demande l’intervention d’un ou plusieurs agent (s) – distributeur (s). Pour les produits industriels (biens d’équipement surtout) il est indispensable que l’agent puisse assurer lui même une assistance technique.

Vivre, s’implanter ou investir à Johannesburg.