52,8 millions d’habitants. (2015)
Gentilé : Sud – africain(ne).
La population sud-africaine compte près de 52.8 millions d’habitants en 2015. Elle est inégalement répartie : la plupart des habitants résident à l’est du pays. Le Gauteng est la région la plus peuplée suivie par le KwaZulu-Natal. L’aridité explique en partie les faibles densités du Nord-Ouest.
Selon le recensement de 2010, 79,2 % des Sud-Africains sont noirs, 9,4 % sont blancs, 8,8 % sont coloureds (métis) et 2,6 % des sud-africains sont indo-asiatique.
La population noire se répartit en différentes ethnies dont les plus importantes sont les Zoulous et les Xhosas. Concentrée à l’Est du pays, elle est cependant minoritaire dans les deux provinces du Cap-Occidental et du Cap-Nord. Parmi la population blanche du pays, la plus ancienne, les Afrikaners (ou Boers) représentent une proportion de 60 % des Blancs du pays. Les ancêtres de ces Afrikaners étaient originaires des Pays-Bas ou d’Europe du Nord. Une partie non négligeable étaient également des huguenots français (voir aussi l’article huguenots d’Afrique du Sud) qui s’installèrent dans la colonie du Cap durant les guerres de religion en France (ces derniers font cependant partie de la communauté Afrikaner, on estime d’ailleurs que 25 % des noms de familles afrikaners sont d’origine française). Les autres blancs (40 %) sont surtout d’origine britannique, portugaise et allemande.
Selon un rapport de la SAIRR (institut sud-africain des relations raciales), environ 900 000 blancs, soit 1/6 de la population, ont quitté le pays depuis 1994. Ces départs massifs, surtout de jeunes Sud-Africains diplômés, ont été dénoncés par l’opposition qui a attaqué l’ANC sur ces trop nombreux départs. Cependant, on constate depuis un nouveau phénomène, la « révolution du retour au foyer ». Ainsi, alors que les coupures de courant, le taux de criminalité élevé et les incertitudes politiques décourageaient les Sud-Africains blancs, qui émigraient précipitamment, les exilés, dans leurs nouveaux pays, ont connu pour certains des problèmes financiers lors de la crise mondiale qui les ont poussé à revenir, malgré la peur de la criminalité et de la discrimination positive, en Afrique du Sud. Bien qu’il n’y ait pas de statistiques officielles, Charles Luyckx, le directeur exécutif d’Elliott International qui détient près de 30 % des parts de marché du déménagement affirme alors que l’on comptait quatre départs pour un retour en 2008, le ratio se rapproche en 2009 d’un pour un.