Scrutin après scrutin, les années 2000 ont vu la région basculer sous cette bannière, et s’ancrer plus profondément dans une gauche pragmatique, qui rejette le néolibéralisme. Ils sont aujourd’hui 11 sur 21 pays que compte l’Amérique latine continentale, à être étiquetés politiquement « à gauche ». « Le modèle néo-libéral ne convient pas à notre Bolivie » , déclarait Evo Morales au lendemain de son élection. Mais en dépit de ses discours anti-FMI, Tabaré Vazquez, en Uruguay, a renouvelé en 2005 son accord avec l’Institution. Même Chavez, Morales, Kirchner et Lula, restent pragmatiques à l’heure des choix politiques. Ce qui est certain, c’est qu’ils ne peuvent pas se permettre de faire fuir les investisseurs étrangers. La pauvreté continue à croître, les inégalités criantes « dopées » par une aggravation de la situation pourraient mettre le feu aux poudres. 70% de pauvreté en Bolivie démontre qu’ il y a encore tout et tant à réaliser. Des challenges qui attendent des audacieux qui sauront saisir les bons atouts.

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