Statut : République
Le Gabon est dotée d’une constitution promulguée le 26 mars 1991 et révisée en mars 1994, en septembre 1995, en avril 1997 et en juillet 2003. Le régime est de type présidentiel, bicaméral. Le Président de la République, élu pour sept ans au suffrage universel, détient la réalité des pouvoirs. Il est assisté d’un Premier ministre, Chef du gouvernement. Le mandat présidentiel de sept ans n’était renouvelable qu’une seule fois suite à la révision constitutionnelle de 1997. Il est, désormais, indéfiniment renouvelable suite à la révision de juillet 2003.
L’Assemblée nationale compte cent vingt membres, élus au suffrage universel pour cinq ans. Le Sénat, mis en place en 1997, compte 91 membres, élus au suffrage universel pour 5 ans. Le Gabon est divisé en neuf provinces ayant à leur tête un gouverneur nommé par le chef de l’Etat, en quarante-sept départements et trente-sept préfectures.
Les principaux partis politiques sont :
Lle Parti Démocratique Gabonais (PDG), au pouvoir depuis sa création.
L’Alliance Démocratique et Républicaine (ADERE), opposition modérée, alliée au Président.
Le Rassemblement National des Bûcherons, opposition intégrée au gouvernement de coalition en janvier 2002.
Le Parti Social-Démocrate (PSD), opposition. Lle Parti Gabonais du Progrès (PGP), opposition.
L’Union du Peuple Gabonnais (UPG), opposition.
Le Cercle des Libéraux Réformateurs (CLR), opposition.
Le Rassemblement National Républicain (RPR), opposition.
L’Union des Socialistes Gabonais (USG), opposition.
Le Parti de l’Unité du Peuple (PUP), opposition.
Le Forum Africain pour la Reconstruction (FAR), opposition.
Président de la république : Ali Bongo Ondimba
Premier ministre : Emmanuel Issoze Ngondet
Politique intérieure
La campagne électorale pour les présidentielles de 2016 s’est déroulée dans un climat tendu. Les opérations de vote ont eu lieu le 27 août 2016. Dix candidats étaient en lice parmi lesquels Ali Bongo Ondimba, le Président sortant, et Jean Ping, ancien ministre des Affaires étrangères sous Omar Bongo et ancien Président de la commission de l’Union africaine, désigné « candidat unique de l’opposition » après le ralliement le 16 août de Guy Nzouba Ndama (ancien Président de l’Assemblée nationale) et Casimir Oyé Mba (ancien Premier Ministre d’Omar Bongo).
Le ministère de l’Intérieur a officiellement annoncé les résultats provisoires de l’élection présidentielle le 31 août donnant Ali Bongo réélu avec 49,80% des suffrages exprimés contre 48,23% pour Jean Ping. L’annonce des résultats provisoires a été suivie par des violences en province et à Libreville.
Jean Ping a contesté les résultats et a déposé le 8 septembre un recours devant la Cour constitutionnelle.
Cette dernière a validé le 24 septembre la réélection d’Ali Bongo avec 50,66% des suffrages exprimés contre 47,24% pour Jean Ping. La cérémonie d’investiture d’Ali Bongo a été organisée le 27 septembre et un nouveau gouvernement a été formé le 2 octobre 2016. Un ultime recours en révision déposé par Jean Ping devant la Cour constitutionnelle a été rejeté en novembre.