L’histoire de ce pays est l’une des plus courtes du monde, car il s’agit d’un des derniers territoires colonisé par l’Homme. En effet, les Maoris sont arrivés entre 800 et 1150 sur ces îles qu’ils nommèrent Aotearoa, « pays du long nuage blanc ». La Nouvelle-Zélande fût aperçue pour la première fois par un Européen, le navigateur hollandais Abel Tasman, en 1642. James Cook, le célèbre explorateur britannique, fit le tour des deux îles principales en 1769.
Après une première phase de contacts sporadiques entre les populations maories et européennes, la signature du traité de Waitangi le 6 février 1840 entre les représentants de la Couronne britannique et les chefs de la Confédération des Tribus unies de Nouvelle-Zélande, ainsi que d’autres chefs tribaux maoris, ouvre la période coloniale « classique ». Le Traité fit formellement de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique et son interprétation occupe, aujourd’hui encore, une place importante dans la politique néo-zélandaise. Les années 1970 constituent un tournant notable dans les relations entre les deux communautés. L’activisme des Iwi, les tribus maories, leur aura permis de transformer la Nouvelle-Zélande en une véritable société biculturelle.
Devenue dominion en 1907, puis indépendante depuis 1947, la Nouvelle-Zélande maintient des liens forts avec le Royaume-Uni, ainsi qu’avec l’Australie (pays anglo-saxon le plus proche et partageant une partie de son histoire). La Nouvelle-Zélande s’est engagée lors des deux guerres mondiales aux côtés des Alliés. Les communes françaises de Longueval et du Quesnoy doivent beaucoup au sacrifice des troupes néo-zélandaises lors de la Première guerre mondiale.
En ayant décidé de réformer le système de recours en appel en septembre 2003 (abolition du recours devant le Privy Council du Royaume-Uni et institution d’une Cour Suprême nationale), le Parlement néo-zélandais a définitivement aboli la dernière survivance historique en matière d’institutions qui rattachait la Nouvelle-Zélande à l’ancienne puissance coloniale, suivant ainsi l’exemple du Canada (1949), de l’Afrique du Sud (1950) et de l’Australie (1986).