Forme de l’État :
République – État communiste à parti unique
Président :
Trần Đại Quang
Premier ministre :
Nguyễn Xuân Phúc
Secrétaire général du Parti :
Nguyễn Phú Trọng
Le Vietnam est officiellement une république socialiste. Un seul Parti est autorisé, le Parti communiste vietnamien qui contrôle toutes les institutions politiques du pays.
L’article 4 de la constitution de 2001 dispose que : « Le Parti communiste du Vietnam, détachement d’avant-garde de la classe ouvrière, représentant fidèle des intérêts de la classe ouvrière, du peuple travailleur et de toute la nation, adepte du marxisme-léninisme et de la pensée de Ho Chi Minh, est la force dirigeante de l’État et de la société ». Le préambule de la constitution entend institutionnaliser « la relation entre le Parti communiste qui dirige, le peuple qui maîtrise et l’État qui administre ».
L’organe suprême de l’État est l’Assemblée nationale vietnamienne renouvelée tous les cinq ans. Celle-ci est élue au suffrage indirect par tous les vietnamiens âgés de plus de 18 ans. Par ailleurs, l’Assemblée Populaire élit le Président de l’État vietnamien au rôle symbolique et le Premier Ministre et son Gouvernement. Ils sont les deuxièmes et troisièmes personnages de l’État.
En effet, au Vietnam, le premier personnage de l’État est le Secrétaire Général du Parti communiste vietnamien.
Politique intérieure
Le XIIe congrès du parti communiste a procédé, en janvier 2016, à un renouvellement de la direction collégiale du pays et a mis en place de nouveaux dirigeants plus conservateurs, majoritairement issus des provinces du nord du pays (12 sur 19 membres du Bureau Politique actuel). M. Nguyen Phu Trong a été reconduit au poste de Secrétaire Général du Parti (qu’il occupe depuis le précédent Congrès de janvier 2011). A la suite du Congrès, le Président de la République Tran Dai Quang (ancien Ministre de la Sécurité Publique) et le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc (ancien Vice-Premier Ministre) ont été investis par l’Assemblée nationale.
Le contrôle sur la société civile s’est également accru depuis le XIIe Congrès, avec une forte augmentation du nombre d’arrestations et de condamnations à de lourdes peines de prison de blogueurs et de journalistes. Les autorités sont attentives à éviter toute tentative d’organisation d’une opposition qui utiliserait notamment les moyens de communication liés à internet, très développé au Vietnam. Un contrôle étroit est exercé sur la blogosphère et sur les médias.