Ceux qui ont la chance de survoler le Congo-Brazza sont éblouis par un prodigieux spectacle… Un immense tapis de forêt équatoriale couvrant près de deux-tiers de sa superficie, aux innombrables nuances de couleurs défile sous leurs yeux émerveillés. Du vert émeraude foncé des prairies flottantes couvertes de forêts inondées dans la Cuvette congolaise, au vert turquoise du massif boisé du Chaillu au sud, au vert épinard des monts escarpés du Mayombe, proches de la côte Atlantique, sans omettre le vert tendre des Plateaux téké au centre, recouverts de savanes et pâturages.
Enfin, jaune pâle, voire jaune « papaye » de la longue guirlande des plages bordant l’Océan Atlantique.
Pays des pygmées et des exploitants forestiers, la grande forêt équatoriale a longtemps constitué la première richesse du pays avant d’être détrôné par le pétrole cause des convoitises et malheurs divers du pays.
Nommée d’après Pierre Savorgnan de Brazza, chef-lieu de l’Afrique équatoriale française puis capitale de la France libre, Brazzaville est depuis l’indépendance, en 1960, la capitale de la République du Congo. Nichée au cœur du deuxième plus grand continent à mi-chemin sur la ligne de l’équateur, la République du Congo, aussi communément appelée Congo-Brazzaville, est l’emblème d’une Afrique mystérieuse et insaisissable. Lagunes, mangroves, canopées, plages et villages de pêcheurs font aussi partie du décor envoûtant du Congo.