Statut : Le régime de Dubaï est une monarchie héréditaire, qualifiée d’autocratie : bien que les libertés sociales soient présentes, les Dubaïotes n’ont aucun droit politique (droit de vote, etc.) et la liberté d’expression est très fortement encadrée.
Émir : Mohammed ben Rachid Al Maktoum
Gouvernement
Les E.A.U offrent une situation géographique et géopolitique privilégiée. Ils ont su démontrer qu’ils étaient un pôle de stabilité non négligeable dans la région. Les E.A.U sont profondément ancrés dans le monde arabe et sont résolument tournés vers l’extérieur. Grâce aux revenus du pétrole et du commerce, Dubaï a su magnifiquement tirer profit de sa situation géographique, relativement ingrate, et la mettre en valeur au point d’attirer chaque année des millions de touristes avides de shopping, de découvertes, d’émerveillements. Le fer de lance de son marketing s’est appuyé sur sa compagnie aérienne, qui, en quelques années a su se hisser dans le carré restreint des plus prestigieuses.
Ce pôle d’attraction est un véritable défi permanent. A la base, de grands visionnaires (les faits sont là !) qui siègent au Conseil Suprême des E.A.U.. Celui-ci regroupe les gouverneurs héréditaires des sept émirats, est le Pouvoir Fédéral Suprême. Le Président, S.M. Cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, est gouverneur de Abu Dhabi, et le vice-Président, gouverneur de Dubai, S.M Cheikh Maktoum bin Rashid Al Maktoum.
Politique intérieure
Fondée le 2 décembre 1971 lors du départ des Britanniques, la Fédération des Emirats arabes unis est constituée de sept émirats (dominés par ceux d’Abou Dabi et de Dubaï). Un Conseil suprême réunit les sept émirs. Le Conseil national fédéral, composé de 40 membres, pour moitié élus par un corps électoral successivement élargi en 2011 (130 000 grands électeurs) et 2015 (225.000 grands électeurs), fait fonction de « Parlement » au rôle consultatif.
Depuis le 2 novembre 2004, la présidence de la Fédération est exercée par Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, émir d’Abou Dabi. Cheikh Mohammed, Prince héritier d’Abou Dabi et vice-Commandant suprême des forces armées, concentre de facto l’essentiel du pouvoir.
Le contrat social repose sur un système de redistribution, notamment en faveur des populations moins favorisées des Emirats du nord : attribution de logements, accès gratuit aux soins et à l’éducation, aides aux jeunes mariés, recrutements dans le secteur public (employeur de 97% des actifs émiriens).