Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (1980): Magnifiques exemples de l’architecture militaire des XVIIe et XVIIIe siècles, ces forts de la côte caraïbe du Panamá faisaient partie du système défensif mis en place par la Couronne d’Espagne pour protéger le grand commerce transatlantique.
Site archéologique de Panamá Viejo et district historique de Panamá (1997): Fondé en 1519 par le conquistador Pedrarias Dávila, Panamá Viejo fut le premier établissement européen sur la côte pacifique des Amériques. Son plan en damier témoigne de la conception européenne de ville planifiée. Abandonnée au milieu du XVIIe siècle, elle fut remplacée par une ville nouvelle, le « District historique », qui a conservé intact le tracé de ses rues ; l’architecture est un mélange insolite de styles espagnol, français et américain ancien. Le Salón Bolivar a été le théâtre de la tentative infructueuse du Libertador qui voulait créer en 1826 un congrès continental multinational.
Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine (2005): Le Parc national de Coiba, au large de la côte ouest du Panama, protège l’île de Coiba, 38 îlots et les zones marines environnantes dans le golfe de Chiriqui. Abritées des vents froids et des effets d’El Niño, les forêts tropicales humides du Pacifique de Coiba entretiennent un niveau d’endémisme exceptionnel pour les mammifères, les oiseaux et les plantes en raison de l’évolution en cours de nouvelles espèces. C’est le dernier refuge d’un certain nombre d’espèces menacées telles que la harpie huppée. Le bien est un laboratoire naturel exceptionnel pour la recherche scientifique et sert de lien écologique clé dans le Pacifique tropical oriental pour le transit et la survie de poissons pélagiques et de mammifères marins.
Parc national du Darien (1981): Pont naturel entre l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, le parc du Darien présente une exceptionnelle variété d’habitats : plages de sable, côtes rocheuses, mangroves, marécages, forêts tropicales de basse et moyenne altitude abritant une faune et une flore remarquables. Deux tribus indiennes vivent dans le parc.
Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad (1983): Dans cet unique endroit de l’Amérique centrale où les glaciations du quaternaire ont laissé leur marque, une situation géographique particulière a permis des échanges génétiques entre la faune et la flore de l’Amérique du Nord et celles de l’Amérique du Sud. Des forêts tropicales couvrent la plus grande partie du site. Quatre tribus indiennes différentes habitent ce site, qui bénéficie d’une étroite coopération entre le Costa Rica et le Panamá.