Statut : Le Burundi est une république multi-partite à régime présidentiel où le Président occupe les charges de chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que les deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) partagent le pouvoir législatif avec le gouvernement.
Chef d’Etat : Pierre Nkurunziza, élu le 19 août 2005 et réélu en 2015 pour un mandat de 5 ans
Premier vice-président : Gaston Sindimwo Nommé le 20 août 2015
Gouvernement
FRODEBU : Front pour la Démocratie au Burundi.
UPRONA : Union pour le Progrès National.
RPB : Rassemblement de Peuple Burundais.
PRP : Parti pour la Réconciliation du Peuple.
PP : Parti du Peuple.
PSD : Parti Socialiste Démocratique.
PARENA : Parti pour le Redressement National.
Le Burundi a connu des violences qui ont fait 300.000 morts et un long processus de paix entre 1993 et 2006.
Les accords de paix d’Arusha signés en 2000 ont permis la mise en place d’une république multipartite où le Président occupe les fonctions de chef de l’État et chef du gouvernement. Les institutions et les partis politiques doivent obligatoirement respecter des quotas entre communautés. Les deux vice-présidents doivent être issus de communautés et de partis politiques différents. Conformément à la constitution, l’assemblée nationale est composée à 60% de Hutus et à 40% de Tutsis, y compris un minimum de 30% de femmes.
Le Burundi est en crise depuis que le président Nkurunziza a annoncé sa candidature à un troisième mandat en avril 2015. Les autorités ont réagi à l’hostilité d’une partie de la population par des violences policières et la restriction des libertés fondamentales. Plus de 300.000 Burundais se sont réfugiés à l’extérieur du pays.
Le président Pierre Nkurunziza a été réélu au premier tour le 21 juillet 2015 avec 69,41 % des suffrages. Le processus électoral (législatives, présidentielle, collinaires* et communales), a été boycotté par l’opposition et jugé non crédible par la communauté internationale. Celle-ci a demandé l’ouverture d’un dialogue inter-burundais en vue de la réconciliation nationale et la sanctuarisation de la constitution et de l’accord d’Arusha. La Communauté d’Afrique de l’Est a confié à l’Ouganda la médiation en faveur du dialogue national et nommé un facilitateur en la personne de l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, pour appuyer cette médiation.