Sites inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO :
Brasilia (1987): Brasília, capitale créée ex nihilo au centre du pays en 1956-1960, a été un événement majeur dans l’histoire de l’urbanisme. L’urbaniste Lucio Costa et l’architecte Oscar Niemeyer ont voulu que tout, depuis le plan général des quartiers administratifs et résidentiels – souvent comparé à la forme d’un oiseau – jusqu’à la symétrie des bâtiments eux-mêmes, reflète la conception harmonieuse de la ville dont les bâtiments officiels frappent par leur aspect novateur.
Centre historique de la ville d’Olinda (1982): La ville a été fondée au XVIe siècle par les Portugais et son histoire est liée à l’industrie de la canne à sucre. Elle a été reconstruite après son pillage par les Hollandais et l’essentiel de son tissu urbain date du XVIIIe siècle. L’équilibre préservé entre les bâtiments, les jardins, les vingt églises baroques, les couvents et les nombreuses petites chapelles (« passos ») donne à Olinda une ambiance toute particulière.
Centre historique de la ville de Diamantina (1999): Diamantina est une ville coloniale insérée comme un joyau dans un massif montagneux inhospitalier. Elle illustre l’aventure des chercheurs de diamant au XVIIIe siècle et témoigne de l’emprise culturelle et artistique de l’être humain sur son environnement vivant.
Centre historique de la ville de Goiás (2001): Goiás constitue un témoignage de l’occupation et de la colonisation de l’intérieur du Brésil aux XVIIIe et XIXe siècles. Sa conception urbaine est caractéristique des villes minières à développement organique, adaptées aux réalités de l’environnement. Bien que modeste, l’architecture des bâtiments publics et privés n’en présente pas moins une grande harmonie, fruit, entre autres, d’un emploi cohérent des matériaux et des techniques vernaculaires.
Centre historique de Salvador de Bahia (1985): Goiás constitue un témoignage de l’occupation et de la colonisation de l’intérieur du Brésil aux XVIIIe et XIXe siècles. Sa conception urbaine est caractéristique des villes minières à développement organique, adaptées aux réalités de l’environnement. Bien que modeste, l’architecture des bâtiments publics et privés n’en présente pas moins une grande harmonie, fruit, entre autres, d’un emploi cohérent des matériaux et des techniques vernaculaires.
Centre historique de São Luís (1997): Le centre de cette ville historique datant de la fin du XVIIe siècle, fondée par les Français et occupée par les Hollandais avant de passer sous la domination des Portugais, a préservé l’ensemble d’origine de ses rues au quadrillage rectangulaire. En raison d’une période de stagnation économique au début du XXe siècle, un nombre important de bâtiments historiques de grande qualité ont été conservés, en faisant ainsi un exemple exceptionnel de ville coloniale ibérique.
Missions jésuites des Guaranis : San Ignacio Mini, Santa Ana, Nuestra Señora de Loreto et Santa Maria Mayor (Argentine), ruines de Sao Miguel das Missoes (Brésil) (1983): Au cœur de la forêt tropicale, les ruines de São Miguel das Missoes, au Brésil, et celles de San Ignacio Mini, de Santa Ana, de Nuestra Señora de Loreto et de Santa Maria la Mayor, en Argentine, sont les remarquables vestiges de cinq missions jésuites édifiées aux XVIIe et XVIIIe siècles sur le territoire des Guaranis, chacune d’entre elles se caractérisant par ses dispositions particulières et un état de conservation inégal.
Parc national de Serra da Capivara (1991): Beaucoup des nombreux abris creusés dans le roc du parc national de Serra da Capivara sont ornés de peintures rupestres dont certaines remontent à plus de 25 000 ans. Elles fournissent un témoignage exceptionnel sur l’une des plus anciennes communautés humaines d’Amérique du Sud.
Place São Francisco dans la ville de São Cristóvão (2010): La place São Francisco, dans la ville de São Cristovão, forme un quadrilatère à ciel ouvert, entouré d’édifices imposants anciens tels que l’église de São Francisco et son couvent, l’Eglise de Santa Casa da Misericórdia, le palais provincial et les demeures associées de différentes époques autour de la place. Cet ensemble monumental, avec les maisons du 18e siècle et du 19e siècle avoisinantes, crée un paysage urbain qui reflète l’histoire de la ville depuis son origine. L’ensemble franciscain est un exemple de l’architecture typique de cet ordre religieux qui s’est développée dans le nord-est du Brésil.
Rio de Janeiro, paysages cariocas entre la montagne et la mer (2012): Le bien consiste en un paysage urbain exceptionnel comprenant les éléments naturels qui ont régi et inspiré le développement de la ville, partant des sommets montagneux du parc national de Tijuca pour descendre vers la mer. En font partie également les jardins botaniques, créés en 1808, le mont Corcovado avec sa statue du Christ et la chaîne de collines autour de la baie de Guanabara ou encore les vastes paysages le long de la baie de Copacabana, qui ont contribué à la culture de la vie en plein air de cette ville spectaculaire. Rio de Janeiro est aussi reconnue comme une source d’inspiration pour les musiciens, les paysagistes et les urbanistes.
Sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas (1985): Construit pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, le sanctuaire, situé dans le Minas Gerais, au sud de Belo Horizonte, se compose d’une église au somptueux décor intérieur rococo d’inspiration italienne, d’un escalier en terrasse décoré de statues de prophètes et de sept chapelles abritant un chemin de croix où les groupes polychromes sculptés par l’Aleijadinho sont le chef-d’œuvre d’un art baroque original, pathétique et hautement expressif.
Ville historique d’Ouro Preto (1980): Fondée à la fin du XVIIe siècle, la ville d’Ouro Preto (« l’Or noir ») a été le point de convergence de la ruée vers l’or et le centre de « l’Âge d’or du Brésil » au XVIIIe siècle. Avec l’épuisement des mines d’or au XIXe siècle, l’influence d’Ouro Preto a décliné, mais beaucoup d’églises, de ponts et de fontaines subsistent et témoignent de son ancienne prospérité et du talent exceptionnel du sculpteur baroque l’Aleijadinho.
Aire de conservation du Pantanal (2000): L’aire de conservation du Pantanal comporte quatre aires protégées d’une superficie totale de 187 818 ha. Située au centre-ouest du Brésil, à l’extrémité sud-ouest de l’Etat du Mato Grosso, elle embrasse les sources des fleuves Cuiabá et Paraguay. Le site représente 1,3 % du Pantanal brésilien, secteur principal de l’un des écosystèmes de zones humides d’eau douce les plus vastes du monde. L’abondance et la diversité de sa végétation et de sa faune en sont la caractéristique la plus spectaculaire.
Aires protégées du Cerrado : Parcs nationaux Chapada dos Veadeiros et Emas (2001): Les deux sites inclus dans ce classement abritent une flore, une faune et des habitats essentiels caractéristiques du Cerrado – l’un des écosystèmes tropicaux les plus anciens et les plus diversifiés du monde. Pendant des millénaires, ces sites ont servi de refuges à plusieurs espèces lors des périodes de changements climatiques, et ils resteront indispensables au maintien de la biodiversité du Cerrado lors de futures modifications climatiques.
Complexe de conservation de l’Amazonie centrale (2000): Ce site de plus de 6 millions d’hectares forme la plus grande zone protégée du bassin amazonien et l’une des régions les plus riches de la planète sur le plan de la biodiversité. On y trouve notamment un exemple significatif d’écosystèmes de varzea, des forêts d’igapó, des lacs et des cours d’eau qui forment une mosaïque aquatique où évolue la plus grande diversité de poissons électriques du monde. Le site abrite des espèces menacées d’une importance cruciale, notamment l’arapaima géant, le lamantin de l’Amazone, le caïman noir et deux espèces de dauphins d’eau douce.
Côte de la découverte – Réserves de la forêt atlantique (1999): La Côte de la découverte du Brésil, située dans les États de Bahía et d’Espirito Santo, se compose de huit aires protégées qui contiennent 112 000 ha de forêt atlantique et arbustes associés (restingas). La forêt atlantique est la forêt ombrophile la plus riche du monde du point de vue de la biodiversité. La Côte de la découverte abrite un large éventail d’espèces ayant un haut niveau d’endémisme. Elle révèle un schéma d’évolution de très grand intérêt pour la science et la conservation.
Forêt atlantique – Réserves du sud-est (1999): Située dans les États du Paraná et de São Paulo, cette forêt abrite quelques-uns des meilleurs – et plus vastes – exemples de la forêt atlantique brésilienne. Les vingt-cinq aires protégées qui composent ce site s’étendent sur environ 470 000 ha et illustrent la richesse biologique et l’évolution des derniers vestiges de la forêt atlantique. Depuis les montagnes couvertes de forêts denses jusqu’aux zones humides, aux îles côtières avec leurs montagnes et leurs dunes isolées, ce site présente un milieu naturel riche et de grande beauté.
Îles atlantiques brésiliennes : les Réserves de Fernando de Noronha et de l’atol das Rocas (2001): Les sommets de la dorsale sous-marine de l’Atlantique Sud forment l’archipel de Fernando de Noronha et l’atoll das Rocas, au large des côtes brésiliennes. Ils représentent une grande partie de la superficie insulaire de l’Atlantique Sud et leurs eaux fécondes constituent des lieux de reproduction et de subsistance extrêmement importants pour les thons, requins, tortues et mammifères marins. Ces îles abritent la plus grande concentration d’oiseaux marins tropicaux de l’océan Atlantique Ouest. La baie de Golfinhos accueille une population exceptionnelle de dauphins résidents et, à marée basse, l’atoll das Rocas offre un paysage spectaculaire de lagons et de bassins de marée grouillants de poissons.
Parc national d’Iguaçu (1986): Comme son voisin d’Argentine, le parc national de l’Iguaçu permet d’admirer, sur une longueur de 2 700 m, l’une des cataractes les plus grandes et les plus impressionnantes du monde. Il abrite de nombreuses espèces rares et menacées de flore et de faune, et notamment la loutre géante et le fourmilier géant. Les nuages d’embruns qui se dégagent des chutes favorisent la croissance d’une végétation luxuriante.
Site archéologique du quai de Valongo (2017) : Le Site archéologique du quai de Valongo est situé au centre de Rio de Janeiro. Il englobe l’intégralité de la place du Jornal do Comércio. Il s’agit de l’ancienne zone portuaire de Rio de Janeiro, où fut construit l’ancien quai en pierre, conçu pour le débarquement des esclaves africains atteignant le continent sud-américain à partir de 1811. On estime à 900 000 le nombre d’Africains arrivés en Amérique du Sud par Valongo. Le site est composé de plusieurs couches archéologiques, dont la plus profonde est constituée d’un sol pavé de style pé de moleque, attribué au quai de Valongo d’origine. Il s’agit de la trace matérielle la plus importante associée à l’arrivée d’esclaves africains sur le continent américain.