Tout ce qu’il faut savoir
Situation générale
La situation politique s’est quelque peu apaisée depuis les élections de décembre 2006. Toutefois, dans la capitale Caracas ainsi que dans le reste du pays, des manifestations et des débordements violents peuvent se produire, et occasionner des perturbations du trafic des voyageurs et entraver l’approvisionnement général. Le taux de criminalité varie en fonction des régions et des quartiers urbains.
Informez-vous par conséquent sur l’évolution de la situation à travers les médias, avant le départ et pendant le voyage, et suivez les consignes des autorités. Tenez-vous à l’écart de toute manifestation et de tout rassemblement politique.
Environnement
Exigences d’entrée / de sortie
Nous avons confirmé les renseignements qui suivent sur les exigences d’entrée et de sortie auprès des autorités compétentes et, à notre connaissance, ils étaient valides le 30 mars 2007.
La décision de laisser entrer les étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.
Les voyageurs doivent être en possession d’un passeport valide pour au moins une période de trois mois, voire six mois pour certains pays, après la date de départ prévue du séjour.
En règle générale, pour séjourner plus de trois mois, vous devez vous procurer un visa de long séjour auprès de l’ambassade ou d’un consulat, avant votre départ pour cette destination.
Les titulaires d’un visa de long séjour doivent demander le plus tôt possible un permis de résidence temporaire, de préférence dans les huit jours suivant leur arrivée.
Les ressortissants étrangers qui voyagent pour étudier ou pour exercer une profession pendant un temps limité doivent détenir un permis de résidence temporaire.
Visa de touriste :
Visa de long séjour ou de résidence :
Visa d’étudiant :
Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques doivent vérifier les conditions d’entrée du pays qu’ils ont l’intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s’appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.
Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.
Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays sont très stricts et pointilleux et exigent l’accord écrit, certifié, des deux parents.
Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.
Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal dans certains Etats, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question.
Bien que la plupart des pays reconnaissent la double nationalité, ceux qui la possèdent doivent être particulièrement vigilants et prudents sur leur statut particulier. Chacun des pays peut les obliger de se soumettre aux lois nationales, qu’il vaut mieux connaître et apprécier, au préalable.
Risques régionaux spécifiques
Région frontalière avec la Colombie: Les conflits qui se déroulent en Colombie ont des répercussions sur la situation sécuritaire prévalant le long de la frontière. Il existe un risque accru d’infractions violentes. Il est, de ce fait, déconseillé de se rendre dans les zones frontalières avec la Colombie.
Criminalité
N’opposez pas de résistance en cas de vol ou de prise d’otage qui pourrait donner lieu à des violences, voire au meurtre.
Le taux de criminalité est élevé et les délits sont souvent accompagnés de violences: vols à la tire et à l’arraché, enlèvements, vols de voitures sous la menace d’une arme, agressions à main armée et délits sexuels commis de manière sporadique. Les personnes victimes d’enlèvements éclair sont contraintes d’effectuer des retraits bancaires et des achats avec leur carte de crédit. Ces risques, qui concernent aussi bien les personnes voyageant seules que celles faisant partie d’un groupe, sont particulièrement élevés dans les grandes villes (Caracas y compris), ainsi que sur l’île de Margarita, dans le centre de Porlamar et à El Yaque. Il est notamment recommandé d’observer les mesures de précaution suivantes:
Renseignez-vous sur place, auprès de vos connaissances, de vos partenaires d’affaires ou du personnel de l’hôtel, sur la situation locale et les quartiers réputés sûrs. Evitez de manière générale les quartiers défavorisés.
Ne portez pas sur vous de grosses sommes d’argent ou des objets de valeur (montres, bijoux, etc.). Déposez ces derniers dans le coffre de l’hôtel, mais gardez toujours une photocopie du passeport sur vous.
Utilisez avec prudence les cartes de crédit; les abus sont fréquents.
Voyagez exclusivement de jour et jamais seul.
Renoncez aux promenades nocturnes dans les villes.
N’utilisez que les taxis disposant d’une licence (ils portent en règle générale des plaques d’immatriculation jaunes) et commandez-les si possible par téléphone (télétaxi). Déclinez les offres de pseudo-chauffeurs de taxi à l’aéroport Caracas Maiquetía et prenez un taxi à l’arrêt officiel situé directement devant le hall d’arrivée (véhicules tout terrain noirs munis de plaques d’immatriculation jaunes) ou demandez à une personne de confiance de venir vous chercher.
N’opposez aucune résistance en cas d’agression, car les assaillants n’hésitent pas à recourir à la violence.
N’acceptez aucune boisson offerte par des inconnus. Des personnes ont été victimes de vol ou de viol après avoir absorbé des boissons frelatées avec des stupéfiants.
Il est recommandé aux personnes voyageant pour affaires de ne participer à des réunions que pendant la journée.
Des actes de piraterie, qui visent aussi bien les bateaux de pêche et les yachts que les navires marchands, ont été signalés à de multiples reprises dans les eaux vénézuéliennes.
Transports et infrastructures
Il est conseillé, à plus d’un titre, d’être muni d’un permis de conduire international (PCI), au moins pour les premiers mois, si le pays le tolère.
On recommande aux étrangers d’éviter les grands rassemblements et d’être particulièrement vigilant dans les transports, notamment les trains, et la nuit. De conduire de façon préventive et de respecter les règlements routiers.
Les grands axes sont partiellement en mauvais état. La police effectue des contrôles sur tout le territoire. Arrêtez-vous et présentez votre passeport. Les bus sont réputés peu sûrs (conducteurs souvent trop téméraires, agressions). Evitez de rouler de nuit sur les routes interurbaines.
Sur l’autoroute entre Caracas et l’aéroport international Maiquetía, il faut compter avec des déviations et embouteillages à cause des constructions en cours – plusieurs heures peuvent être nécessaires pour parcourir cette route longue de 20 kilomètres. Avant votre départ, informez-vous auprès de votre agence de voyage ou de votre compagnie aérienne.
Des agressions particulièrement violentes ont, été enregistrées en bordure des côtes du Venezuela, où sévissent des pirates armés. Plusieurs bateaux ont été pillés (dernier en août 2006), un plaisancier français, qui mouillait devant la plage de Medina (Etat de Sucre), a été assassiné en Juin 2004 et deux autres ont du être hospitalisés après avoir été agressés à bord de leur voilier devant le port de Cubagua (proche de l’île de Margarita) en février 2005. Il est par conséquent recommandé à ceux qui ne pourraient éviter de croiser dans les eaux vénézuéliennes d’observer la plus grande prudence, notamment lorsqu’ils approchent du littoral. Ceux qui néanmoins choisiraient de faire escale dans le pays ont tout intérêt à effectuer eux-même leurs démarches administratives auprès de la capitainerie et de la police des frontières.
Argent
Les cartes de crédit et les chèques de voyage sont acceptés presque partout. On recommande aux visiteurs de n’avoir sur eux que de petites sommes d’argent.
Renseignez-vous auprès de votre banque sur les services de guichet automatique bancaire (GAB) offerts dans le ou les pays où vous comptez vous rendre. Vous pouvez aussi consulter la page de localisateur de GAB de VISA ou la page de localisateur de GAB de MasterCard pour obtenir l’adresse de GAB n’importe où dans le monde. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger.
La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et aux autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.
Risques naturels
De mai à novembre, les îles et les régions côtières sont sujettes aux ouragans (tornades). Dans les cas extrêmes, de telles tempêtes peuvent provoquer des inondations et causer des dommages aux infrastructures. Le trafic touristique peut s’en trouver perturbé temporairement. Consultez les prévisions météorologiques et suivez les avertissements des autorités.
La partie nord-est du pays, Caracas y compris, se trouve dans une zone d’activité sismique. Si une catastrophe naturelle devait se produire durant votre séjour, prenez immédiatement contact avec vos proches et suivez les instructions des autorités.
Santé
Les soins médicaux ne sont pas toujours assurés à l’extérieur des grandes villes. Si vous prenez régulièrement des médicaments, emportez-en une quantité suffisante avec vous. N’oubliez toutefois pas que l’importation de médicaments contenant des stupéfiants (p. ex. méthadone) ou de substances utilisées pour traiter des troubles psychiques est soumise à des prescriptions spéciales dans de nombreux pays. Le cas échéant, renseignez-vous à ce sujet, avant le départ, auprès de la représentation étrangère compétente (ambassade ou consulat)
Numéros utiles
Numéro d’urgence: 171
Tout ce qu’il vaut mieux éviter – (Drogue, alcools, trafics, tourisme sexuel…)
Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement ou même la peine capitale. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place. Toutefois, de nombreux pays ont signé la Convention européenne sur le transfèrement des personnes condamnées, qui permet à leurs ressortissants emprisonnés de demander leur transfèrement dans leur pays pour y terminer leur peine. Le transfert nécessite l’accord des autorités de chaque pays.
Les voyageurs arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau de leur consulat ou ambassade, les agents procédant à l’arrestation doivent les autoriser à les prévenir.
Les procédures requises dans les cas de poursuite judiciaire ou d’enquête policière sont différentes des procédures en vigueur dans le pays d’origine. Les justiciables confrontés à de telles démarches doivent s’attendre à de longs délais d’attente et à déployer des efforts financiers importants afin de mener à bien leur dossier de défense.
Les risques de corruption ne sont pas à exclure, et les résultats souvent décevants, les droits de l’humanité sont encore trop souvent bafoués et violés, y compris dans certains pays qui donnent des leçons de morale.
Aucun gouvernement ne peut intervenir dans les procédures judiciaires en cours dans un pays étranger à moins que les autorités de celui-ci ne lui demandent de le faire, ce qui se produit rarement. Faut pas rêver !
Toutefois, de nombreux pays ont signé la Convention européenne sur le transfèrement des personnes condamnées, qui permet à leurs ressortissants emprisonnés de demander leur transfèrement dans leur pays pour y terminer leur peine. Le transfert nécessite l’accord des autorités de chaque pays.
Les infractions à la loi sur les stupéfiants sont punies de peines de prison de 8 à 20 ans. Les contrôles effectués à cet égard sont très sévères. Les conditions de détention sont très précaires (cellules surpeuplées, mauvais traitements, violence entre les détenus, etc.).