Tout ce qu’il faut savoir
Les infiltrations d’islamistes armés en provenance du chaos somalien ne sont pas rares. En 2003 et 2004, trois membres d’ONG opérant au Somaliland (une kényane et deux britanniques) ont été assassinés par un groupe venu de Mogadiscio et se réclamant d’Al Quaïda. Les onze membres du commando ont été appréhendés par la population elle-même, où chaque habitant est un policier, cite une source. Condamnés à mort en 2005, ces criminels verront leurs peines commuées en prison à vie.
Depuis 1991, le pays est contrôlé par des seigneurs de guerre locaux et des milices tribales, en lutte les uns contre les autres. En 2004, un gouvernement et un parlement de transition ont été formés. Mais ils n’ont encore apporté au pays aucune amélioration de la situation. La guerre civile se poursuit, essentiellement dans le centre et le sud du pays, ainsi qu’à Mogadiscio.
Si l’on ne se bat plus dans les républiques autoproclamées du Somaliland et du Puntland, il n’en demeure pas moins que ces régions sont occasionnellement le théâtre d’actes de banditisme, de troubles et d’attentats. Depuis octobre 2003, des collaborateurs d’organisations humanitaires ont été les cibles de violentes attaques au Somaliland également. Les combats peuvent reprendre à tout moment.
Le risque d’explosion de mines et de bombes existe dans l’ensemble du pays. La région principalement concernée est le Somaliland. Il existe également un risque d’enlèvement. Les actes de piraterie sont fréquents dans les eaux somaliennes et visent indifféremment la navigation commerciale et la navigation de plaisance.
Pour toutes ces raisons, il est déconseillé de se rendre dans cette région.
Il n’en demeure pas moins que si les Somalilandais sont des musulmans, l’immense majorité sont ouverts, voir qualifiés de musulmans laïcs par le président lui-même. Et, la lutte contre le terrorisme est inscrite dans leur Constitution.