Tout ce qu’il faut savoir
Bien que le pays reste sûr, et que l’on ne puisse faire état d’un sentiment général ou même individuel d’insécurité, l’urbanisation s’accompagne, depuis au moins trois ans, d’une augmentation régulière des actes criminels et délictuels, parfois à main armée (attaque de fourgons de transport de fonds, cambriolages, vols à la roulotte, vols de véhicule…). De nuit, il est préférable de ne pas se promener à pied : il convient d’éviter les endroits isolés ; les objets et documents de valeur sont à laisser au coffre.
Pour l’accès à la bande de Caprivi, zone frontalière, pour la Namibie, et concernant les pays frontaliers du Botswana, tant les problèmes rencontrés peuvent être proches, se renseigner au préalable.
Situation générale
La situation politique au Botswana peut être qualifiée de stable.
EXIGENCES D’ENTRÉE / DE SORTIE
Nous avons confirmé les renseignements qui suivent sur les exigences d’entrée et de sortie auprès des autorités compétentes et, à notre connaissance, ils étaient valides le 30 mars 2007.
La décision de laisser entrer les étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.
Les voyageurs doivent être en possession d’un passeport valide pour au moins une période de trois mois, voire six mois pour certains pays, après la date de départ prévue du séjour.
En règle générale, pour séjourner plus de trois mois, vous devez vous procurer un visa de long séjour auprès de l’ambassade ou d’un consulat, avant votre départ pour cette destination.
Les titulaires d’un visa de long séjour doivent demander le plus tôt possible un permis de résidence temporaire, de préférence dans les huit jours suivant leur arrivée.
Les ressortissants étrangers qui voyagent pour étudier ou pour exercer une profession pendant un temps limité doivent détenir un permis de résidence temporaire.
Visa de touriste :
Visa de long séjour ou de résidence :
Visa d’étudiant :
Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques doivent vérifier les conditions d’entrée du pays qu’ils ont l’intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s’appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.
Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.
Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays sont très stricts et pointilleux et exigent l’accord écrit, certifié, des deux parents.
Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.
Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal dans certains Etats, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question.
Bien que la plupart des pays reconnaissent la double nationalité, ceux qui la possèdent doivent être particulièrement vigilants et prudents sur leur statut particulier. Chacun des pays peut les obliger de se soumettre aux lois nationales, qu’il vaut mieux connaître et apprécier, au préalable.
Risques régionaux spécifiques
Criminalité
N’opposez pas de résistance en cas de vol ou de prise d’otage qui pourrait donner lieu à des violences, voire au meurtre.
Dans les grandes villes en particulier, on observe une recrudescence des vols et des cambriolages, parfois accompagnés de violences. Il convient de prendre les précautions habituelles et de renoncer aux promenades nocturnes.
Transports et infrastructures
Il est conseillé, à plus d’un titre, d’être muni d’un permis de conduire international (PCI), au moins pour les premiers mois, si le pays le tolère.
On recommande aux étrangers d’éviter les grands rassemblements et d’être particulièrement vigilant dans les transports, notamment les trains, et la nuit. De conduire de façon préventive et de respecter les règlements routiers.
Argent
Les cartes de crédit et les chèques de voyage sont acceptés presque partout. On recommande aux visiteurs de n’avoir sur eux que de petites sommes d’argent.
L’état des routes est souvent déplorable. Les véhicules circulant tous feux éteints, le bétail et le gibier augmentent les risques d’accident. Évitez de ce fait de vous déplacer la nuit à l’intérieur du pays. Il arrive souvent que de fortes intempéries endommagent les routes et les ponts. Renseignez-vous à temps!
Renseignez-vous auprès de votre banque sur les services de guichet automatique bancaire (GAB) offerts dans le ou les pays où vous comptez vous rendre. Vous pouvez aussi consulter la page de localisateur de GAB de VISA ou la page de localisateur de GAB de MasterCard pour obtenir l’adresse de GAB n’importe où dans le monde. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger.
La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et aux autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.
Risques naturels
Le Botswana souffre parfois de la sécheresse et d’inondations.
Santé
Sauf à Gabarone et à Francistown, les soins médicaux ne sont pas toujours assurés. Si vous prenez régulièrement des médicaments, emportez-en une quantité suffisante avec vous. N’oubliez toutefois pas que l’importation de médicaments contenant des stupéfiants (p. ex. méthadone) ou de substances utilisées pour traiter des troubles psychiques est soumise à des prescriptions spéciales dans de nombreux pays. Le cas échéant, renseignez-vous à ce sujet, avant le départ, auprès de la représentation étrangère compétente (ambassade ou consulat). Parmi d’autres maladies (tropicales), il existe également un risque de tuberculose.
Inquiétudes sanitaires : outre les épidémies qui continuent de toucher de manière récurrente les animaux destinés à la consommation (anthrax en décembre 2005, fièvre aphteuse actuellement), les autorités sanitaires surveillent également l’avancée de la grippe aviaire sur le continent, les suites d’une forte épidémie de diarrhée, et l’expansion non moins inhabituelle du paludisme dans des districts du sud du pays (Kweneng west, Kgatleng). Des recommandations officielles exceptionnelles ont été publiées pour une attention plus soutenue en matière d’hygiène, en particulier pour les jeunes enfants.
En ce qui concerne le SIDA, le paludisme, la tuberculose, et plus récemment la diarrhée, des précautions s’imposent.
Tout ce qu’il vaut mieux éviter de faire (Drogue, alcools, trafics, tourisme sexuel…)
Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement ou même la peine capitale. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place. Les conditions de détention sont souvent des plus précaires (mauvaises conditions d’hygiène, etc.).
Les voyageurs arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau de leur consulat ou ambassade, les agents procédant à l’arrestation doivent les autoriser à les prévenir.
Les procédures requises dans les cas de poursuite judiciaire ou d’enquête policière sont différentes des procédures en vigueur dans le pays d’origine. Les justiciables confrontés à de telles démarches doivent s’attendre à de longs délais d’attente et à déployer des efforts financiers importants afin de mener à bien leur dossier de défense.
Les risques de corruption ne sont pas à exclure, et les résultats souvent décevants, les droits de l’humanité sont encore trop souvent bafoués et violés, y compris dans certains pays qui donnent des leçons de morale.
Aucun gouvernement ne peut intervenir dans les procédures judiciaires en cours dans un pays étranger à moins que les autorités de celui-ci ne lui demandent de le faire, ce qui se produit rarement. Faut pas rêver !
Toutefois, de nombreux pays ont signé la Convention européenne sur le transfèrement des personnes condamnées, qui permet à leurs ressortissants emprisonnés de demander leur transfèrement dans leur pays pour y terminer leur peine. Le transfert nécessite l’accord des autorités de chaque pays.
Braconnage et trafic de stupéfiants sont à proscrire. Au Botswana, le braconnage est pratiqué à l’échelle commerciale, surtout à la frontière sud-africaine. Peaux et trophées sont produits comme pièces à conviction devant un tribunal. Depuis quelques années, de lourdes sanctions allant jusqu’à la confiscation des camions, du matériel et des armes, répriment ces délits.
Dispositions légales particulières
Il est interdit de photographier des bâtiments publics, des installations de l’armée ou de la police, des personnes en uniforme, des ponts, etc. La détention, le trafic et la consommation de stupéfiants, quels qu’ils soient, sont strictement interdits. Les infractions à la loi sur les stupéfiants sont punies de peines de prison de 8 à 25 ans. Les conditions de détention sont précaires.
Rappel
La décision de voyager revient à chaque voyageur. Il incombe également à chacun de veiller à sa sécurité personnelle. Ces conseils de bon sens ont pour but de fournir des renseignements à jour pour vous aider à prendre des décisions éclairées. En outre, il est rappelé qu’aucune région du monde ni aucun pays ne peuvent être considérés comme étant à l’abri du risque terroriste.