Le salaire minimum
Jusqu’à présent, il n’existe pas de salaire minimum légal. Cependant, le gouvernement fédéral a accepté d’introduire un salaire minimum statutaire, valable dans tout le pays, de 8,50 EUR par heure, à partir de janvier 2015. Par ailleurs, certains métiers disposent, dans la pratique, d’un salaire minimum depuis juillet 2007 : Travaux de construction (8,40 à 12,40 EUR par heure), de toiture (10 EUR par heure), de peinture (7,15 à à 10,73 EUR par heure), de démolition (8,80 à 11,60 EUR par heure), de nettoyage (6,36 à 7,87 EUR par heure), d’électricité (7,70 EUR par heure pour l’Allemagne de l’Est et 9,20 EUR par heure en Allemagne de l’Ouest), personnel soignant depuis 2010 et possible futur salaire minimum pour les travailleurs temporaires.
Le salaire moyen
Salaire mensuel moyen brut des hommes : 3.508 EUR (source : OIT, 2011) ;
Salaire mensuel moyen brut des femmes : 2.861 EUR (source : OIT, 2011).
Les cotisations sociales
Les contributions sociales payées par l’employeur: Environ 20,5% de la masse salariale brute : Retraites (9,35%), Santé (7,3%), Chômage (1,5%), Soins infirmiers (1,175%), Assurance en cas d’accidents (1,22%).
Les contributions sociales payées par l’employé: Les contributions à la sécurité sociale sont en général partagées équitablement entre employeurs et employés. Les employés reversent approximativement 19,3 % de leurs salaires bruts : Retraites (9,35 %), Santé (7,3 %), Chômage (1,5 %), Soins infirmiers (1,175 %)
Le dialogue social et les partenaires sociaux
Les syndicats sont puissants en Allemagne. Toutefois, la partie orientale est plus syndiquée que l’ouest. La grande majorité des syndiqués appartiennent à 8 syndicats organisés par industrie ou secteur tertiaire. Ils sont affiliés à la Confédération des Syndicats Allemands (DGB), qui comptait 6,3 millions de membres en 2009. Au niveau des entreprises, les conseils du travail représentent les intérêts des travailleurs auprès des employeurs.
Les syndicaux allemands entretiennent généralement des relations constructives avec les employeurs. La sécurisation des emplois existants constitue un de leurs objectifs principaux. Depuis 2012, l’Allemagne connaît un essor du nombre de jours de grèves, car les syndicats sont plus insistants sur la nécessité que les employés bénéficient de la reprise économique du pays.
Les syndicats
DGB
Verdi
IG Metall
Le taux de syndicalisation
21%