Les points forts
La Serbie dispose du taux d’imposition sur les sociétés le plus faible d’Europe (10%). De plus la Serbie est un pays dont l’economie est en pleine croissance et qui montre une réelle volonté de réforme. Le capital humain serbe est également intéressant pour les investisseurs étrangers car la force de travail est assez jeune comparée au reste de l’Europe. De plus, la main d’oeuvre y est particulièrement bien formée : Près de la moitié des Serbes parlent couramment anglais.
Les points faibles
Le risque politique est encore élevé en comparaison aux autres pays de la zone, ce qui peut décourager les investisseurs étrangers. De plus les lourdes procédures pour s’implanter en Serbie restent encore problématiques et décourageantes. Enfin, le déficit de la balance commerciale reste problématique pour l’économie du pays.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Le gouvernement serbe a mis en place une série de mesures visant à attirer les capitaux étrangers :
– Entre 2.000 à 10.000 EUR sont attribués aux investisseurs créant des nouveaux emplois dans les domaines de la recherche et du développement, de la production et des services ;
– Des accords ont été passés avec différents pays pour éviter la double taxation ;
– Dans certains cas, le gouvernement a mis en place des exemptions de charges sociales ;
– Certaines importations ne sont pas soumises à des droits de douane ;
– Les frais fixes pour les entreprises sont relativement faibles.
La liberté d’établissement
Quiconque peut ouvrir un négoce ou investir en Serbie.
La réglementation concernant les prises de participation
Un investisseur étranger peut posséder 100% des parts d’une entreprise serbe.
Les obligations de déclaration
Une autorisation est nécessaire pour créer une entreprise dans les domaines suivants : santé, pharmacie, produits et services vétérinaires, transports, armes et munitions, assurances, gestion de faillites.