Les points forts
Le marché guatémaltèque est compétitif. Le pays bénéficie d’une place avantageuse due à sa proximité avec le Mexique et les États-Unis d’une part et le reste de l’Amérique centrale d’autre part. L’union douanière instaurée entre les pays d’Amérique centrale et du nord facilite le transit et l’échange de richesses. Aujourd’hui, les IDE fournissent 17.4% du PIB. Les dernières lois cadres entrées en vigueur ont accéléré les privatisations et institué la fin des monopoles. A ce titre, de nombreux investissements privés vont pouvoir être réalisés au cours des prochaines années. Les secteurs privilégiés sont ceux de l’agroalimentaire, des télécommunications, du tourisme et des biens de consommation.
Les points faibles
Le Guatemala rencontre les problèmes habituels des pays dits « en développement ». La corruption et la faiblesse du système de protection de la propriété intellectuelle sont les deux lacunes les plus notables. De plus, la lenteur et la complexité des démarches administratives et bureaucratiques sont parfois décourageantes. L’insécurité et les inégalités sociales peuvent être un frein au développement d’une entreprise ainsi que la vétusté des réseaux routiers et de communication dans certaines parties du pays.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Depuis 2004 le pays fournit d’importants efforts pour promouvoir l’investissement étranger, faciliter les démarches administratives et mettre en place des réseaux d’information nécessaires pour tout investisseur étranger. La corruption et la violence sont dénoncées et combattues par l’Etat. L’application et la réussite des objectifs prend du temps mais le Guatemala s’inscrit clairement dans une démarche d’ouverture économique et commerciale. Preuve en est la signature de nombreux traités, conventions et accords commerciaux ces dernières années. Il faut également noter que le Guatemala fait partie de la MIGA : Multilatéral Investment Guarantee Agency, l’organe de la Banque Mondiale en charge de la promotion et de la protection de l’investissement étranger. Il a aussi ratifié l’OPIC : Overseas Private Investment Corporation. L’appartenance à ce type d’institution montre la volonté du Guatemala de créer un environnement sain et attractif pour les investisseurs.
La liberté d’établissement
La liberté d’établissement pour un investisseur est totale, il existe même des incitations pour les attirer. En ce qui concerne les incitations sectorielles, la production ou les opérations d’assemblage utilisant des machines ou des composants importés est fortement encouragée. Ces produits doivent être destinés à l’exportation, en dehors de la zone Amérique Centrale. Les entreprises installées dans ces zones franches sont exemptées de toutes taxes et de droits de douane (sauf les contributions pour la sécurité sociale). Pour plus d’informations consulter l’Agence de Promotion des Investissements et la Fondation pour le Développement du Guatemala.
La réglementation concernant les prises de participation
La prise de participation majoritaire au capital d’une entreprise locale est autorisée au Guatemala. Il y a néanmoins des restrictions concernant certains secteurs comme la presse, l’aviation, le secteur naval, pour des raisons évidentes de sécurité et d’indépendance.
Les obligations de déclaration
L’agence de promotion des investissements étrangers dans le pays permet de s’informer sur les autorisations nécessaires à l’implantation. Voir aussi : INVEST IN GUATEMALA