Les points forts
La stabilité macro-économique, les perspectives de croissance et le faible niveau de risque sont parmi les facteurs les plus prometteurs de l’économie chilienne. Le pays est le premier importateur d’Amérique Latine par habitant et jouit d’une excellente solvabilité. Les acteurs économiques chiliens disposent du pouvoir d’achat le plus élevé d’Amérique du Sud.
La législation relative au travail est propice aux affaires, grâce notamment à la flexibilité du temps de travail et à la facilité de licenciement.
La taille restreinte du marché chilien constitue de moins en moins un handicap face à l’augmentation du poids économique du pays au niveau régional et son ouverture commerciale. Les entreprises étrangères qui s’y implantent peuvent bénéficier d’un accès privilégié aux marchés de la région via différents accords de libre échange.
Les points faibles
Les trois principales faiblesses du pays sont :
– Son manque d’innovation : les dépenses de recherche et développement sont encore trop faibles ;
– La faiblesse de l’investissement dans les industries de réseau ;
– Le manque de qualification de la main d’oeuvre. Le taux d’activité de la population active est assez faible, en particulier chez les femmes et les jeunes.
Les mesures mises en place par le gouvernement
La politique d’accueil des investissements étrangers est fondée sur la simplicité, la transparence et la non discrimination. La procédure d’investissement direct DL 600, offre la sécurité des investissements. Le gouvernement fait voter des aménagements comme la simplification des procédures administratives ou l’appel accru au crédit. Au niveau fiscal, les investisseurs étrangers bénéficient d’un taux modéré de l’impôt sur les sociétés et leur capital peut être rapatrié sans supporter de taxes jusqu’à hauteur des fonds investis. Le pays propose également plusieurs solutions d’investissement et a mis en place le programme « Chile Plataforma » afin d’encourager l’investissement. Ces orientations ont notamment permis l’émergence en 2007 de « la société par actions » qui permet à un étranger de créer une entreprise au Chili sans recours à un partenaire local.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site du Comité d’Investissement Etranger du gouvernement chilien.
Les conventions bilatérales d’investissement signées par le Chili
En 1991, le Chili est devenu l’un des signataires de la Convention de Washington de 1965, qui a créé le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Depuis lors, le Chili a signé 53 traités bilatéraux d’investissement (TBI), dont 39 sont en vigueur.
Les procédures relatives à l’investissement étranger
La liberté d’établissement
OUI
La réglementation concernant les prises de participation
La prise de participation majoritaire au capital d’une entreprise locale est autorisée, à condition de respecter la procédure et les formalités d’agrément chiliennes.
Les obligations de déclaration
L’Agence de promotion des investissements étrangers permet de s’informer sur les autorisations nécessaires à l’implantation.