Le nom Monténégro (en serbe Cerna Gora, la Montagne Noire) a été pour la première fois mentionné au 15ème siècle.
Pendant les quatre siècles suivants, le Monténégro a bénéficié d’un statut de principauté indépendante dirigée par les dynasties Crnojevic et Petrovic. La résistance du Monténégro aux attaques turques, qui ont eu pour résultat de renforcer sa dimension d1Etat, marque cette période.
La Macédoine apparaît dans l’histoire sous le nom grec de « Makedonia » à l’époque de l’Empire perse dont elle fait partie (513-480 avant notre ère).
Après 480, les Bottiens et les Pières, fortement hellénisés, fondent le petit royaume de Pella. Philippe II de Macédoine.
En 518, des tribus slaves venant de la région de Dniepr envahissent la région. Les trois siècles suivants sont marqués par d’autres invasions barbares.
Les Grecs restent groupés près de la côte au sud, et les Aroumains dans les montagnes du Pinde à l’ouest. Le roi des Bulgares entame une campagne de conquête de la Macédoine en 806.
Achevée près de soixante ans plus tard, elle donne lieu à une évangélisation orthodoxe de la population. Cyrille et Méthode, deux moines de Salonique, adaptent l’alphabet grec à la langue slavonne: c’est la naissance de l’alphabet cyrillique.
Englobée de 893 à 927 dans l’empire bulgare de Siméon (sauf sa capitale Salonique), la Macédoine revient à l’Empire byzantin vers 1015.
Entre 1018 et 1258, la Macédoine est à nouveau dominée par l’Empire Byzantin.
En 1282, le roi de Serbie Ouroche II conquiert une grande partie du pays. Le tsar serbe Stefan Uroš IV Dušan s’empare à son tour de la Macédoine (1331-1355),
En 1389, les Turcs battent les Serbes et la Macédoine devient une province de l’Empire Ottoman. Elle est divisée en deux départements : Monastir Bitola (slave et turc) et Salonique (slave et grec).
Des rébellions ont lieu entre 1564 et 1565 à Mariovo-Prilep et en 1689 avec l’insurrection Karposh.
Plusieurs insurrections contre l’oppresseur ottoman ont lieu au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, dont celle de Razlovci, en 1876.
Après la défaite ottomane de 1878, la Russie impose, lors du traité de San Stefano le 3 mars 1878, la création d’une grande Bulgarie incluant la majeure partie de la Macédoine géographique.
Mais le Congrès de Berlin (juin-juillet 1878) replace la Macédoine sous l’emprise ottomane, ce qui est la cause de l’insurrection de Kresna en 1878-1879.
En 1893 est créée l’Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne, qui réclame l’autonomie de la Macédoine. Un des animateurs du mouvement est Damé Grouev.
L’insurrection d’Ilindan en août 1903 conduit à la proclamation de la république de Kruševo.
Mais l’année 1903 est également marquée par des représailles sanglantes des Turcs.
L’Empire ottoman occupe la région jusqu’en 1912.
La guerre civile grecque de 1945 à 1948 cause un exode important des populations de Macédoine égéenne vers la Macédoine du Vardar.
Ala fin des années 1960, des tensions entre les nationalités de la Macédoine yougoslave émergent, notamment avec les demandes d’une autonomie accrue de la minorité albanaise.
A la mort du maréchal Tito en 1980, le mécontentement grandit dans les Républiques de la Yougoslavie contre la domination du Gouvernement fédéral par les Serbes. De même, la minorité albanaise exprime ses revendications face au gouvernement macédonien.
La Macédoine connut un développement limité au sein de la Yougoslavie socialiste, et fut la plus petite république de la fédération et la plus pauvre.
La Macédoine yougoslave organisa le 8 Septembre 1991, soit deux mois après les déclarations d’indépendance de la Croatie et de la Slovénie, un référendum sur l’indépendance, qui l’emporta avec 68 % des voix.
La Macédoine yougoslave proclama son indépendance en Octobre et devint la république de Macédoine, mais reconnue officiellement sous la dénomination d’ex-république yougoslave de Macédoine.