PIB : 3,46 Md € (2014)
PIB par habitant : 5 380 EUR/hab (2014)
Taux de croissance : 1,5 % (2014), prévision du FMI (2015) : 3,2%
Taux de chômage : 18,0 % (2014)
Taux d’inflation : -0,3 % (2014)
Dette publique : 59 % % du PIB (2014)
Solde budgétaire : -0,8 % (2014)
Principaux partenaires : Serbie, Italie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Allemagne, Grèce, Slovénie
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2014) :
- services (77 %),
- industrie (15%),
- agriculture (8%)
Ressources principales : métallurgie (aluminium et acier), tourisme, chimie, agriculture (vigne).
Balance commerciale : – 1,45 Md € (2014)
Commerce bilatéral : 26 M € d’exportations, pour 4 M€ d’importations (2014).
Le rapprochement avec l’UE devrait permettre à terme de rapprocher la législation économique et sociale des standards européens. Le Monténégro a décidé d’utiliser l’euro depuis 1999, sans accord avec la BCE et l’Union européenne. Il ne fait donc pas partie de l’Euro-groupe et devra le moment venu engager des démarches visant à régulariser cette situation. Le choix de l’euro s’est avéré efficace et a permis de stabiliser les prix, mais les taux d’intérêt demeurent plus élevés que dans la zone euro.
Le pays a été fortement touché par la crise économique et financière de 2009. Le FMI incite surtout le Monténégro à stabiliser les comptes fiscaux et à réduire la dette publique. Parallèlement, il encourage le pays à mener des réformes de fond pour accroître sa compétitivité et améliorer la flexibilité du marché du travail. Le Monténégro est depuis le 18 janvier 2007 le 185e membre du Conseil du FMI et de la Banque mondiale et est membre de l’OMC depuis le 17 décembre 2011.
La dette publique a fortement augmenté depuis deux ans : 54 % du PIB fin 2012, 58 % fin 2013, 59 % en 2014. Le Gouvernement a engagé un programme de consolidation budgétaire afin de contenir ces dérapages. Ce programme associe des réductions de dépenses et des augmentations d’impôts directs et indirects. La confirmation du règlement du dossier KAP (usine d’aluminium), qui a pesé sur les finances publiques (prise en charge par la collectivité des factures d’électricité de la société), serait un bon signal. La dette externe (aujourd’hui plus de 100 % du PIB) s’est largement creusée compte tenu du besoin de financement du déficit courant. Le Monténégro a toujours souhaité éviter un recours au FMI et a réussi son entrée sur les marchés financiers en plaçant deux émissions d’euro-obligations depuis 2010 (pour un total proche de 400 M€) dans des conditions assez satisfaisantes, en dépit d’une notation moyenne (Ba3 pour Moody’s et B+/B pour S&P).