Ne pouvant nous appuyer sur des documents datant de plus de 10 ans, en l’absence de nouvelles données, vous devrez orienter votre envie d’investir à Mayotte, vers d’autres destinations plus propices à la convivialité, à vos espérances, à l’estime que vous méritez. Quelques opportunités sont toutefois toujours possibles, selon le secteur d’activité convoité, ou de votre réseau de relations.
AIDES ET ZONES ATTRACTIVES
Au-delà des mesures traditionnelles (Chantiers de développement Local, Contrat Emploi Solidarité ou encore Emploi Jeunes), signalons la présence de l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Economique), qui octroie des crédits aux petites entreprises. Il s’agit souvent de micro-crédits qui jouent un rôle intéressant pour l’économie et les initiatives. En revanche, il faut savoir que la commission qui siège pour approuver l’obtention de ces microcrédits peut contenir en son sein, une personne qui vous témoigne de l’animosité (projet ou personne), et son seul veto, souvent sans aucun fondement, vous privera de ces subsides qui vous aurez bien arrangés. L’ADIE manque d’expériences de terrain, et d’indépendance dommage. Ainsi va la vie.
Le Fonds de Garantie de Mayotte qui intervient pour garantir un prêt. Le FGM s’intéresse aux secteurs éligibles précités. Il s’agit d’un fonds spécial qui permet de garantir un prêt bancaire par l’AFD. Cette garantie peut aller jusqu’à 80% de l’investissement. Là aussi, il est préférable de montrer « patte blanche ». Il en va de même des autres fonds, souvent réservés à des élites.
Le FTAC, une aide nouvelle aux entrepreneurs : Créé par délibération du Conseil général du 13 octobre 2000, le Fonds Territorial d’Aide au Conseil (FTCA) a été mis en place par la Direction de l’Aménagement et du Développement. Cette aide vise à délivrer des « chèques conseils » permettant de mieux former les entrepreneurs porteurs d’un projet d’activité. Chèque de pré ou post-création, le nouvel entrepreneur peut désormais être suivi gratuitement par des cabinets comptables et de conseils pour la phase difficile du démarrage de l’entreprise. Information très théorique.
- 2002: 0,118
- 2003: 0,214
- 2004: 0,300
- 2005: N/C
- 2013: N/C
Une économie qui demeure cependant très dépendante de la métropole
Malgré des progrès évidents, l’économie mahoraise est très dépendante de l’extérieur.
Le développement d’infrastructures modernes, des réseaux d’eau et d’assainissement, de l’hôpital, des écoles repose sur des financements extérieurs (Métropole, Union Européenne). La croissance du pouvoir d’achat de la population est due en grande partie aux injections d’argent public. Ainsi, en application des engagements du Président de la République, une convention de développement en faveur de Mayotte dotée de 100 millions d’euros sur 5 ans a été signée le vendredi 13 décembre 2002 par la Ministre de l’Outre-Mer, le Député et le Président du Conseil Général de Mayotte.
Dans ce cadre, de nombreuses réalisations seront menées principalement au sein de cinq grands axes : transport, formation-éducation, agriculture, artisanat, environnement et développement durable générant ainsi une activité soutenue sur plusieurs années.
- PNB par hab (RNB 2012): 9 580$ (Rang 2011: 93e/234)
- PIB par hab (2009): 6 575$
- Répartition du PIB:
- Primaire: Agriculture 41%
- Secondaire: Industrie 11%
- Tertiaire: Services 48%
- Inflation: 1,3 (2013)
- Invest.int. brut: 25,2% du PIB
- IDE: N/C
- Exportations: N/C
- Importations: N/C
- Principales ressources: Manioc, Riz, Fruits tropicaux, Élevage.
- Risque pays (Coface): 2/6
- Notations BM: N/C
- 2002: 0,68
- 2003: N/C
- 2004: N/C
- 2005: 0,91
- 2013: 0,95
- 2002: 29%
- 2003: 23,7%
- 2004: 23,5%
- 2005: 23%
- 2013: 22%
- 2002: 2,3%
- 2003: 6,4%
- 2004: 6,9%
- 2005: 5,5%
- 2013: N/C%