4 989 285 habitants, dont 70,1 % de Géorgiens, 8,1 % d’Arméniens, 6,3 % de Russes, 5,7 % d’Azéris, 3 % d’Ossètes, 1,8 % d’Abkhazes, 5 % autres.
Gentilé : Géorgien(ne).
90% de la population est orthodoxe (rite géorgien) 9,5% de la population est musulmane (surtout de rite sunnite) 0,4% de la population sont des hindouistes, juifs ou animistes.
Données démographiques :
Accroissement naturel : 0,1 pour mille
Natalité : 8,9 pour mille
Mortalité : 8,8 pour mille
Mortalité infantile : 17,5 pour mille
La population résidente sur le territoire géorgien contrôlé par les autorités de Tbilissi (donc excluant l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud) était estimée à 4 401 300 au 1er janvier 2006, 2 310 400 de sexe féminin et 2 090 900 de sexe masculin.
Globalement l’augmentation serait de 1,8% par rapport au 1er janvier 2005 : elle s’expliquerait principalement par le flux migratoire annuel redevenu positif pour la deuxième année consécutive (76 300 entrées en 2005).
Il convient de rappeler qu’en 2002, le nombre d’habitants des principales villes de Géorgie était estimé à 1 073 000 pour Tbilissi, 186 000 pour Koutaïssi, 121 800 pour Batoumi, 116 400 pour Roustavi, 68 900 pour Zougdidi, 49 500 pour Gori, 47 100 pour Poti, 29 800 pour Samtredia, 28 600 pour Khashouri, 28 100 pour Senaki, 24 200 pour Zestafoni, 21 800 pour Telavi et 20 100 pour Marnaouli.
Par ailleurs, à côté des 83,3% de Géorgiens, les minorités ethniques étaient estimées à cette même dernière date à 6,5% pour les Azerbaïdjanais, 5,7% pour les Arméniens, 1,5% pour les Russes, 0,9% pour les Ossètes, 0,5% pour les Kurdes, 0,3% pour les Grecs, 0,2% pour les Ukrainiens, 0,1% pour les Juifs et 0,1% pour les Abkhazes.
La population résidente au 1er janvier 2006 était répartie en 2 854 700 personnes en âge de travailler (avec un taux de chômage officiel de 13,8%), 854 900 personnes n’étant pas encore d’âge à travailler et 691 700 personnes n’étant plus d’âge à travailler.
La Géorgie est parmi les régions du monde les plus diversifiées sur le plan ethnique. On y relève près de cinquante langues et cultures différentes.
Cette spécificité : en soi source de richesse ethnographique – s’avère être un handicap dans les faits, dans la mesure où, Etat unitaire centralisé, la Géorgie arrive difficilement à faire droit aux revendications régionalistes, voire autonomistes, qui émergent de partout :
L’Abkhazie (ville principale : Soukhoumi) a fait sécession à l’occasion de la guerre qui a opposé, de 1991 à 1994, le pouvoir central aux sécessionnistes abkhazes, avec la complicité de la Russie. Bien que cette province, dirigée par M. Ardzimba, ne soit pas reconnue internationalement, elle s’est érigée en République indépendante, avec tous les attributs apparents de la souveraineté nationale (président, gouvernement, Parlement, armée, etc), à l’image de la Transnistrie ou du Haut-Karabagh.
L’Ossétie du sud (ville principale : Tskhinvali) se trouve dans une position ambiguë dans ses rapports avec Tbilissi. Elle est officiellement rattachée à la Géorgie, mais se comporte comme une république autonome, avec président (Ludwig Chibirov), Parlement et gouvernement. N’ayant pas les moyens financiers et militaires de ses ambitions sécessionnistes, elle compose avec le pouvoir central, tout en réclamant un Etat fédéral.
L’Adjarie (ville principale : Batoumi) a un statut tout aussi ambigu. Elle est théoriquement intégrée dans l’Etat géorgien, mais jouit en fait d’une autonomie d’autant plus large que la province dispose de ressources importantes, dont elle ne restitue au « Centre » qu’une part symbolique. Le président de cette province, le charismatique Aslan Abashidze, se pose en concurrent du président géorgien.
La province de Javakhétie (ville principale : Akhalkalaki), peuplée majoritairement d’Arméniens, commence à réclamer, un statut politique plus conforme à l’autonomie culturelle dont elle dispose.
À cela s’ajoutent les revendications culturelles ou politiques d’un certain nombre de minorités nationales, qui s’inspirent des provinces ou républiques sécessionnistes pour réclamer davantage d’autonomie : les Azéris, les Grecs, les Swans, etc.