Données économiques
PIB (2014) : 329,6 Md€
PIB par habitant (2014) : 38 610 €
Taux de croissance (2014) : 0,4 %
Taux de chômage (2014) : 5,1 %
Taux d’inflation (2014) : 1,5 %
Déficit public (2014) : -2,9% du PIB
Dette publique (2014) : 86,8% PIB
Principaux clients (2014) : Allemagne, Etats-Unis , Italie, , Suisse, France.
Principaux fournisseurs (2014) : Allemagne, Italie, Suisse, Chine, République tchèque
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2014) :
- agriculture : 1,5 %
- industrie (y compris construction) : 29,4 %
- services : 69,1 %
L’économie autrichienne a longtemps fait figure de bon élève de la zone euro avec un des plus faibles taux de chômage de l’Union européenne (5,1% en 2014), un des meilleurs PIB/habitant en parité de pouvoir d’achat (le 2ème jusqu’en 2014) et une industrie parmi les plus performantes de l’Union européenne (près de 30% du PIB, dont le secteur de la construction). Le succès du « modèle autrichien » s’explique notamment par le dynamisme de ses PME, très orientées vers l’exportation, la qualité du système de formation et d’apprentissage, et l’efficacité du partenariat social. Le niveau élevé des dépenses de recherche et développement (3,05% du PIB en 2014) traduit la volonté d’inscrire l’innovation et la compétitivité au cœur de la stratégie économique autrichienne. Le modèle social autrichien est souvent considéré en exemple, du fait de la longue tradition de partenariat social et du dialogue institutionnalisé avec le gouvernement.
Cependant, l’économie autrichienne connaît depuis deux ans une situation de quasi-stagnation (croissance de 0,3% en 2013 et 2014). Le taux de chômage a progressé de près de deux points en trois ans (il pourrait atteindre 6% à la fin 2016) plaçant l’Autriche en 5ème position au sein de l’UE alors qu’elle était en tête en 2014. Le secteur financier (en particulier le secteur bancaire nationalisé), le financement des retraites et de la réforme fiscale, et les dépenses liées à la crise migratoire constituent des vulnérabilités de l’économie autrichienne.
En 2015, le déficit commercial de l’Autriche poursuit sa diminution, pour atteindre 1,45 Mds€ (1,74Mds€ en 2014 et 4,9 Mds€ en 2013). Les exportations de l’Autriche ont à nouveau augmenté en 2015 (+2,7%) tandis que les importations ont progressé de 2,4% (-0,8% en 2014). Le commerce avec les pays limitrophes joue un rôle particulièrement important. L’Autriche réalise environ 80 % de son commerce extérieur avec ses partenaires en Europe (70 % avec les pays membres de l’UE), 9,5 % avec l’Asie et 8,6 % avec les Amériques. L’Allemagne et l’Italie sont restées les premiers partenaires du pays mais les échanges s’inscrivent en repli. La France est le septième fournisseur de l’Autriche après l’Allemagne, l’Italie, la Chine, la Suisse, les Etats-Unis et la République tchèque. S’agissant des clients les plus importants de l’Autriche, la France occupe la cinquième position après l’Allemagne, l’Italie, les Etats-Unis, la Suisse.
Le solde du commerce avec les pays tiers est positif. Parmi les clients préférés des produits autrichiens, on trouve, comme au cours de l’année passée, les pays tiers suivants : les Etats-Unis (+10,1 % à 7,78 Mds€), la Suisse (+5,5 % à 6,69 Mds€) et la Chine (+7,8 % à 3,38 Mds€). On observe un effondrement des exportations vers la Russie (-38,1% en 2015)
L’Autriche compte parmi les trois premiers investisseurs dans les pays d’Europe centrale et orientale (PECO) et occupe la 1ère place dans les Balkans. Les banques autrichiennes sont également les premiers acteurs financiers dans les PECO et les Balkans.