Données économiques
PIB (2014) : 2,447 milliards d’euros (estimation)
PIB par habitant (2014) : 34.974 €
Taux de croissance (2014) : +0,2%
Taux d’inflation (2014) : 0 %
Dette publique : 914 M €, soit environ 40 % du PIB estimé
Déficit budgétaire : 5 M € (2014)
La principauté d’Andorre est un pays prospère qui enregistrait en 2014 un PIB de 2,4Md€ et un PIB par habitant de 34 974€. Standard and Poor’s, dans un rapport du 3 octobre 2014, a cependant décidé d’abaisser la note à long terme d’Andorre de A- à BBB+, estimant qu’en dépit de signes de reprise modeste l’économie du pays pourrait pâtir de la stratégie d’expansion internationale des banques. Elle a maintenu la note à court terme à A-2.
Environ les 2/3 de la population andorrane active vit des activités du commerce, du tourisme et des services.
Très dépendante de l’extérieur, et en particulier de ses voisins espagnols et français, la principauté n’a cependant pas été épargnée par les retombées d’une crise qui touche le monde entier. Elles ont accentué le ralentissement économique dans le commerce, la banque, la construction et même le tourisme. A cela s’ajoute un endettement public à 40 % du PIB en 2014). Les principaux partenaires commerciaux d’Andorre sont les Etats membres de l´Union européenne, avec qui la principauté réalise plus de 95 % de ses exportations. La provenance des importations sont à plus de 90 %, européenne.
Sur le plan fiscal, après la signature, en 2009 et 2010, de vingt accords relatifs à l’échange de renseignements en matière fiscale, avec notamment, la France, l’Espagne, l’Australie, l’Allemagne, et les Etats-Unis, Andorre est sortie de la liste grise des paradis fiscaux non coopératifs de l’OCDE, qui exige pour cela la conclusion d’un minimum de douze accords.
Par ailleurs, la Principauté d’Andorre qui se distinguait jusque fin 2010 par un système fiscal où il n’existait pas de système d’imposition directe sur le revenu des personnes physiques, sur les bénéfices commerciaux, ni sur le patrimoine, s’est dotée d’un cadre fiscal plus moderne. La Principauté a introduit, fin 2010, une fiscalité directe (sur les bénéfices des sociétés, les revenus des activités économiques et l’ensemble des revenus des non-résidents). Cette législation s’est appliquée à compter du 1er janvier 2012. Une loi relative à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), à un taux de 4,5 % est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Enfin a été introduit, en 2015, un impôt sur les revenus des personnes physiques (avec un taux unique fixé à 10%).
Les autorités andorranes ont décidé d’ouvrir sans restriction leurs frontières économiques. Dans ce contexte, le parlement a voté, le 18 juillet 2012, une « loi sur le capital étranger » indiquant que 100 % du capital des sociétés commerciales peuvent désormais être détenus par une société ou un ressortissant étranger. Pour encourager l’installation d’entreprises exportatrices en Andorre, les autorités ont négocié des accords de non-double imposition avec leurs principaux partenaires. Celui avec la France, a été voté par le Parlement le 3 mars 2015.
La Principauté d’Andorre a signé le 5 novembre 2013, une convention multilatérale de l’OCDE portant sur l’assistance mutuelle dans la lutte contre la fraude fiscale internationale. Andorre devient ainsi le 60e signataire de ce texte, que le micro-Etat doit encore ratifier. La « Convention concernant l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale », renforce la coopération entre les administrations des pays signataires, lesquelles s’engagent à échanger leurs informations ou encore à organiser des contrôles simultanés.