La location de voitures : Permis de conduire international exigé. Le choix d’un véhicule tout-terrain est indispensable étant donné le réseau routier asphalté limité (environ 1 500 km). Il faut avoir plus de 25 ans. Prévoir une carte de paiement Visa ou MasterCard pour la caution.
Des réseaux nationaux se développent. On peut louer de superbes 4×4 (à partir de 4 000 Bol. la semaine) pour sillonner les routes et parcs de la Bolivie. Avec modération toutefois : même les plus chevronnés éviteront de se rendre au Salar et au Sud Lípez sans un chauffeur expérimenté. Circulation très difficile à La Paz et carrément dangereuses sur certains trajets, comme l’ancienne route La Paz – Coroico. Les amis motards éviteront aussi ces trajets-là.
D’ailleurs les agences de location de voitures proposent de plus en plus les services d’un chauffeur-guide
Les autobus : Les bus ou flotas sont nombreux et très bon marché. Bien faire la différence entre un bus (semblable aux autocars européens) et un micro, plus petit mais pas forcément moins cher, brinquebalant, encombré et dont les pneus sont souvent crevés… L’aventure quoi !
Beaucoup de départs se font tôt le matin et en fin d’après-midi. Il y a peu ou pas de panneaux d’affichage. En revanche les annulations ou changements d’horaires de dernière minute sont fréquents… Se renseigner, et plus encore lors de la saison des pluies où les inondations rendent certaines routes impraticables. Au niveau des compagnies, les services se ressemblent. À noter, Trans Copacabana jouit d’une bonne réputation. Bien prendre son temps pour choisir sa compagnie, malgré les multiples assauts des revendeurs qui se ruent sur vous dès votre arrivée à la gare. Un petit coup d’œil au bus pourrait également vous être utile avant de prendre votre billet. Pour les trajets de nuit, ne pas oublier sa petite laine ou carrément son gros poncho. Dans les petites ou moyennes villes, pensez à réserver votre billet dès que possible.
Les trajets La Paz-Potosí, Potosí-Tarija, Tarija-Tupiza, Sucre-Cochabamba et La Paz-Coroico sont formellement déconseillés à ceux qui ont le vertige sur les manèges de la fête foraine. On ne vous le cache pas, certains passages sont dangereux.
Les avions : Bon marché et bien pratiques lorsque l’on a un programme serré (bus très long ! Exemple : Sucre-Cochabamba : 10 h à 12 h de bus ; en avion : 1 h). Reconfirmer les vols plutôt 2 fois qu’une. Arriver de bonne heure dans les aéroports.
Quatre compagnies se partagent le marché : la LAB, Aerosur, TAM et la petite dernière Amaszonas. La LAB et Aerosur relient les villes principales du pays tandis que TAM et Amaszonas desservent plutôt les zones reculées d’Amazonie ou du Pantanal. Ces deux dernières n’utilisent que des petits avions à hélices et sont d’ailleurs très économiques. Par contre, réservez à l’avance en haute saison vu le nombre réduit de places (12 pour certains avions) et les fréquences de vols. La LAB et Aerosur proposent à peu prés les mêmes tarifs et notamment un pass de 4 vols pour environ 200 €.
Les trains : Lents, parfois encombrés, souvent vétustes et de plus en plus rares. Régulièrement remis en état, exportation victorienne (made in G.-B.). Il faut apprécier. Actuellement, il ne reste plus que quatre lignes en état de marche : Oruro-Villazón avec les trains Expresso del Sur (le plus rapide) et Wara-Wara. Mieux vaut réserver son billet de La Paz.
Autre ligne jusqu’en Argentine : Santa Cruz-Yacuiba. Vers le Chili : Uyuni-Calama. Et enfin la ligne de l’Est : Santa Cruz-Quijarro. Outre le Brésil, ce trajet dessert également San José de Chiquitos, excellent point de départ pour visiter les Missions.
Pour le train, les tarifs sont à peu prés identiques à ceux du bus , si vous voyagez en classe économique. Attention, les billets sont vendus à la gare le jour même du départ. Les guichets ouvrent entre 7 et 8h du matin, mais la queue commence à l’aube… Patience, patience ! Sinon il est possible, moyennant commission, de réserver à l’avance par une agence de voyages.
Les passages de frontière : Faire bien attention aux changements de fuseau horaire entre le Pérou et la Bolivie (moins 1 h au Pérou) et entre la Bolivie, le Brésil et l’Argentine (plus 1 h dans les deux cas). Très important car les formalités se font en règle générale de 9 h à 17 h. Les voies d’accès ferroviaires encore parfois utilisées passent par Villazón, dans le département de Potosí, par Yacuiba, dans le département de Tarija, en provenance du nord de l’Argentine, et par Quijarro, en provenance du Brésil.
Signalons que pas mal de bus font la liaison Chili (Arica)-Bolivie, via la route La Paz-Tambo Quemado. C’est une bonne nouvelle car les bus traversent successivement les parcs de Lauca au Chili et de Sajama en Bolivie : deux merveilles des paysages latino-américains.
Franchissement de la frontière bolivienne à partir du Pérou
Ouverture de la frontière vers 8 h. N’oubliez pas de faire tamponner votre passeport en entrant dans le pays. Vérifiez la cohérence des dates apposées sur votre passeport. Inutile ensuite de réclamer à La Paz car une grosse amende vous guette ! Vous recevez normalement un tampon valable 30 jours. Si vous désirez rester plus longtemps, il faudra le faire prolonger au bureau de la Migración à La Paz ou dans une grande ville.
Éviter de passer la frontière le vendredi midi (notamment à Desaguadero). Foule énorme, atmosphère de panique, etc.
Il existe un décalage d’une heure entre le Pérou et la Bolivie (attention à la fermeture de la frontière bolivienne).