1. Modalités d’apprentissage :
– Régulière, pour les élèves sans difficulté d’apprentissage.
– Spéciale intégrée destinée aux élèves ayant des difficultés spéciales d’apprentissage, au moyen de classes avec une aide psycho-pédagogique dans la modalité régulière.
2. Modalités de langue :
– Unilingue, en castillan avec apprentissage d’une langue d’origine nationale.
– Bilingue, dans une langue d’origine nationale comme première langue, et en castillan comme langue seconde.
3. Modalités d’enseignement :
– Mono-enseignement, avec un seul guide enseignant pour diverses activités d’apprentissage.
– Pluri-enseignement, avec l’aide d’une équipe de guides enseignants.
4. Modalités d’application :
– Sur présence, avec assistance régulière à des cours d’apprentissage.
– À distance, avec l’aide de moyens de communication, d’envoi de documents et d’assistance de moniteurs.
Le secteur formel est organisé à quatre niveaux : préscolaire, primaire, secondaire et supérieur, dont les objectifs atteignent aussi le secteur alternatif en éducation dans leurs trois composantes : éducation des adultes, éducation permanente et éducation spéciale.
Le problème, c’est de concrétiser cette disposition dans les écoles. Or, les enfants indigènes fréquentant une école dans les zones urbaines n’apprennent généralement que l’espagnol, alors que les langues indigènes ne sont pas enseignées. Les avancées les plus significatives concernent les Quechuas, les Aymaras et les Guaranis.
Dans l’ensemble, les lois sur l’éducation ne se transposent pas vraiment dans la réalité: les cours, les manuels scolaires, les professeurs, même la langue utilisée dans les écoles, sont restés étrangers aux communautés autochtones et à leurs modes de vie. Le système actuel ne répond pas aux besoins des autochtones, parce que ce sont des programmes nationaux qui n’intègrent aucun élément de la culture indigène. Les élèves autochtones sont toujours tenus d’apprendre une autre langue que leur langue maternelle, ce qui n’est pas le cas des Ladinos ou Mestizos. Autrement dit, les autochtones sont obligés de recevoir une éducation bilingue et de développer des habiletés de bilinguisme, alors que les hispanophones s’en tiennent à la seule langue espagnole.