Avion : Tokoin, l’aéroport international de Lomé, est desservi par plusieurs compagnies africaines et européennes. Depuis l’étranger, il est intéressant de vérifiez le coût d’un billet d’avion pour Accra (Ghana) et Cotonou (Bénin), qui peuvent être des destinations plus économiques. En provenance du Canada, vous aurez sans doute une correspondance à Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte-d’Ivoire) ou Accra. Les vols sont directs à partir de la plupart des pays européens. Il n’y a pas de taxe d’aéroport.
L’aéroport international du Togo, Tokoin, n’est qu’à 6 km au nord-est du centre de Lomé. Des taxis et des bus vous attendent pour vous transporter en ville. Il est inutile de prendre des vols domestiques pour les villes de l’intérieur, comme le proposent certains charters ; tout le monde circule par voie terrestre.
Route : Les villes d’Accra et de Cotonou sont à environ 3 heures de voiture de Lomé, sur des routes bitumées. Des taxis-brousse relient les villes entre elles tous les jours. De nombreux minibus circulent sur la route côtière entre Lomé et Cotonou, mais il est généralement moins onéreux d’emprunter un taxi collectif jusqu’à la frontière togolaise et de poursuivre dans un autre taxi jusqu’à Ouidah et Cotonou. Des minibus partent quotidiennement pour Ouagadougou (Burkina Faso), de la station d’Agbalepedo, à 10 km au nord de Lomé (le trajet dure 36 heures). De nombreux barrages routiers jalonnent le parcours et nous vous conseillons de faire le trajet par étapes. Le poste-frontière burkinabé ferme à 18h30.
Pour visiter un pays voisins comme le Ghana, la meilleure façon est de passer par Aflao, ou encore de suivre la route côtière. La frontière n’est qu’à quelques kilomètres du centre de Lomé, et la ville d’Accra, 200 km plus loin. Il n’y a pas de taxe à payer à la frontière, quoi que puissent vous dire les gardes togolais. Il est possible d’entrer au Ghana par les villes frontalières de Kpalimé, Badou et Sansanné-Mango, cependant les routes sont plus cahoteuses et moins souvent empruntées
La location de voitures atteint des sommes vertigineuses et il est souvent moins onéreux de louer les services d’un taxi. Un grand nombre de routes sont bitumées, et de bonne qualité, mais mises à part les routes nationales, vous aurez besoin d’un 4×4. Attention, la route reliant Atakpamé et Kara, sur l’axe principal nord-sud, est en mauvais état. Il est plus prudent de circuler entre les villes pendant la journée ; la nuit, les routes sont moins sûres. La circulation se fait à droite.
Si vous faites du vélo dans le pays, ce qui est une excellente idée, vous passerez moins de temps aux contrôles routiers. Même si les routes secondaires sont des chemins de terre, vous roulerez sans grande difficulté, sauf en saison des pluies. Des bicyclettes peuvent être louées dans les grandes villes et les régions touristiques.
Minibus : Ce sont des minibus japonais, de 16 à 20 places, fonctionnant à prix fixés officiellement. Circulent sur tous les principaux axes, sont réguliers et assez rapides. Dans les villages reculés, situés à l’écart de ces axes, c’est plus problématique : quelques taxis-brousse locaux déglingués. Véhicules plus fréquents les jours de marché mais souvent pleins. La majorité des minibus et des taxis appartiennent généralement soit à un particulier, soit à un syndicat de conducteurs. Leur plaque d’immatriculation est blanche alors que pour les autres véhicules, elle est jaune. On peut héler l’un d’eux sur les lignes de passage.
e pays compte de nombreux minibus, généralement en bon état. Les tarifs sont bas (environ 5 FF l’heure), mais vous paierez plus si vous avez des bagages. Il faudra marchander âprement pour convenir d’un prix ; 2 ou 3 FF par valise est une somme raisonnable.