- Paludisme : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, en particulier la nuit, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnées…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils habilité. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Lors de votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludéen éventuel.
- Maladies virales transmises par les insectes : certaines maladies virales (par exemple le Chikungunya ou la Dengue) peuvent être transmises par les piqûres de moustiques la journée : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).
En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.
- La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/-
Coqueluche) est impérative avant tout déplacement.
- Autres vaccinations vivement conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite bactérienne.
- La vaccination contre la tuberculose, par le BCG, est recommandée pour les enfants dès la naissance, en cas de séjours fréquents ou prolongés en Guinée Équatoriale. Chez les enfants non encore vaccinés, elle peut être réalisée jusqu’à l’âge de 15 ans.
- Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet et de la faire bouillir pour la cuisine.
- Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
- Évitez la consommation de la viande de chasse.
- Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette des produits vendus.
- Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Une flambée épidémique de poliomyélite est constatée dans divers pays africains, en particulier au Cameroun, avec des incidences en Guinée équatoriale.
Les personnes à jour de leurs vaccinations polio (le plus souvent combinée diphtérie-tétanos) ne présentent pas de risque de contracter la poliomyélite, mais peuvent en revanche disséminer la maladie dans leur entourage.
Il est donc recommandé aux personnes déjà résidentes en Guinée Equatoriale, ou devant s’y rendre pour un séjour de plus de 4 semaines, de faire un rappel de vaccin polio injectable, si elles ont reçu ce vaccin depuis plus de 12 mois.
Un tel rappel pourrait en outre être prochainement exigé par les autorités de la Guinée Equatoriale, dans le cadre du plan national d’action en cours d’exécution.
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
- Évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
- Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
- Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
- Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
En raison de cas de rage endémiques, tous les possesseurs d’animaux domestiques doivent présenter à leur entrée sur le territoire national le carnet de vaccination internationale du pays d’origine. Tous les chiens doivent être inscrits sur le registre de chiens vaccinés tenu par la Direction générale vétérinaire.
Sur la partie insulaire
Une clinique (« la Paz ») équipée d’équipement moderne est opérationnelle à Sipopo depuis juin 2011. L’équipe médicale est pour l’instant composée en grande partie d’expatriés d’origine israélienne mais ce personnel change souvent. Cette structure est capable de prendre en charge la plupart des urgences, elle dispose notamment d’une salle de réanimation et d’un scanner.
Un autre établissement un peu plus ancien (« Guadalupe ») est implanté au cœur de la ville de Malabo et tenu par des médecins tunisiens. Les tarifs pratiqués dans ces deux cliniques restent très élevés.
Par ailleurs, il existe une structure publique dont les tarifs sont abordables. Le personnel médical est essentiellement composé d’expatriés originaires d’Amérique du Sud. L’équipement reste assez limité.
Sur la partie continentale
Une clinique avec un équipement moderne a été installée depuis quelques années à Bata (« la Paz ») avec salle de réanimation et scanner. Le personnel médical change assez souvent.
Le médecin français du Centre Médico-Social de l’Ambassade de France peut également être consulté. Les situations médicales les plus graves sont, en général, évacuées vers le Cameroun.
La souscription à une assurance pour les soins sur place et le rapatriement sanitaire est indispensable.