Législation et principaux indicateurs du marché du travail
Environ 7500 européens sont présents en Afrique du Sud, dans des domaines professionnels tels que l’industrie, les services et les professions libérales. L’admission de personnel étranger est soumise à de fortes restrictions. L’entreprise doit prouver qu’elle n’a pu trouver un travailleur local pour l’emploi qui est à pourvoir avant d’obtenir une autorisation d’engager un travailleur étranger. D’autre part, le gouvernement sud- africain a décidé de procéder à une taxation du salaire des travailleurs étrangers, en effet depuis mars 2003 les employeurs doivent verser 2% des salaires de leurs employés étrangers à un fonds gouvernemental destiné à assurer la formation professionnelle de la main d’œuvre locale, dans le but de stopper la fuite des cerveaux. De plus, depuis la fin de l’apartheid la communauté noire est de plus en plus intégrée dans le marché du travail grâce aux entreprises qui proposent des formations pour les futurs cadres (Black empowerment). Toujours dans cet objectif d’intégration de la communauté noire, une Commission nationale pour la jeunesse a été mise sur pied, qui se charge de chercher des débouchés professionnels aux jeunes diplômés noirs.
Immigration clandestine en Afrique du sud et ses réalités profondes
Principaux indicateurs du marché du travail :
L’Afrique du Sud indécise face au travail informel
Répartition de l’emploi par secteur d’activité :
Année | Agriculture | Industrie | Services |
2003 | 10,3% | 24,5% | 65,1% |
2007 | 9% | 26% | 65% |
2013 | 4,1% | 23,7% | 72,3% |
Contrat de travail :
Les contrats de travail sont réglementés par les dispositions légales, les conventions collectives (qui ont parfois une force juridique supérieure à la loi) et la négociation individuelle. Le formalisme des contrats de travail est plutôt rigide. Les conditions d’embauche ainsi que les contraintes de licenciement sont restrictives.
Les différents permis de travail en Afrique du Sud
Reportage 66 minutes – Discrimination positive – part 1
Reportage 66 minutes – Discrimination positive – part 2
Parlons-en: Les différents permis de travail en Afrique du Sud.
Salaires :
Salaire minimum légal mensuel au 23/03/2016 Il n’existe pas de salaire minimum légal Salaire moyen d’un salarié en 2012 (données Banque Mondiale) 634$ par mois
Cotisations :
Cotisation employeur : 2%
Cotisation employé : 1%
Durée du temps de travail :
Durée légale hebdomadaire : 45 heures en moyenne en 2014
Age de la retraite : fixé à 60 ans en 2010.
Représentation syndicale :
Les syndicats : Le Syndicat le plus important est le COSATU (Congress of South African Trade Unions). Il est totalement affilié à l’ANC (African National Congress) et au parti communiste d’Afrique du Sud SACP (South African Communist Party). Le second syndicat après COSATU est le FEDUSA (Federation of Unions of South Africa). Il s’agit d’ une fédération de petits syndicats créée en 1997 sans attache avec l’État.
Possibilités d’emploi
En 2015, le taux de chômage d’Afrique du Sud grimpe en flèche selon l’article du Figaro. Les possibilités d’emploi devraient tout de même augmenter dans l’avenir grâce aux investisseurs, aux capitaux étrangers (importants projets de sociétés internationales). De nombreux groupes européens sont également présents. Concernant le recrutement, il faut absolument demander une équivalence de vos diplômes avec l’Afrique du Sud, auprès du NARIC (National Academic Recognition and Information Centres) – Le CV doit être très clair et accompagné d’une lettre de motivation.
Formalités de visa, de permis de résidence
Le visa et d’autres formalités peuvent être demandés. Si vous avez un objectif de travail, ou d’investissement, il faut faire une demande à l’ambassade pour obtenir un formulaire, le coût de ce visa (permis de travail) est de 185 euros.
Pas de visa obligatoire pour les touristes ressortissants de l’UE, un passeport valide et un billet d’avion retour seront demandés, renseignez-vous tout de même directement auprès de l’Ambassade d’Afrique du Sud.
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